Marine Latham, directrice générale d'Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, et Raphaël Desfontaines, correspondant territorial.
JFB
Avec « Vision’Air » Atmo Auvergne-Rhône-Alpes lance une offre inédite à destination des entreprises souhaitant intégrer la qualité de l’air à leur stratégie RSE.
Chargée de la surveillance et de la diffusion d’informations sur la qualité de l’air, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes (environ cent personnes sur six pôles) dispose de 80 stations fixes et de vingt stations mobiles pour mener à bien sa mission. Au bout de 50 ans d’existence, Atmo est en mesure d'affirmer que « la qualité de l’air liée à l’activité industrielle est en amélioration en Auvergne-Rhône-Alpes et que les épisodes de pollution urbaine ont été divisés par trois, en quinze ans », assure Marine Latham, sa directrice générale qui entend mettre le savoir-faire de son association au service des entreprises.
La pollution atmosphérique reste souvent un angle mort, pourtant déterminant pour le bien-être des salariés, l’attractivité des sites et l’empreinte environnementale globale.
Car face à l’évolution des attentes sociétales et aux obligations de reporting extra-financier (directive CSRD, exigences RSE), les entreprises recherchent des actions concrètes et mesurables. Et si beaucoup ont déjà réalisé leur bilan carbone, « la pollution atmosphérique reste souvent un angle mort, pourtant déterminant pour le bien-être des salariés, l’attractivité des sites et l’empreinte environnementale globale », explique Atmo.
Avec Vision’Air, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes propose donc un accompagnement sur-mesure pour intégrer la qualité de l’air dans les politiques internes et les engagements environnementaux. « Vision’Air » repose sur un catalogue de solutions pour sensibiliser, diagnostiquer, accompagner et agir. Elles vont de l’organisation d’un quiz interactif de 2 heures, jusqu’au projet sur un an, avec l’installation d’une dizaine de capteurs.
En outre, « Vision’Air » anticipe la prochaine directive européenne qui va réviser les seuils de pollution de façon plus contraignante encore, ceci afin de respecter les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Cette dernière estime à environ sept millions le nombre de décès prématurés chaque année dans le monde en raison de la pollution de l’air extérieur et intérieur.
Organisme agréé par le ministère de la Transition écologique, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes fonctionne sur un budget annuel de 12 millions d’euros. Ses moyens proviennent de quatre sources : l’Etat, les collectivités, les associations et les entreprises. Ces dernières contribuent à hauteur de 4 millions d’euros aux ressources d’Atmo, par exemple dans le cadre du principe juridique du pollueur-payeur. Parmi ses 250 membres, les entreprises sont aux nombres de 125. Celles-ci sont issues principalement des secteurs de la chimie, du ciment, de la métallurgie…
Une journée portes ouvertes pour les entreprises
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes organise le 14 octobre prochain dans son antenne de Bron, une journée portes ouvertes spécifiquement dédiée aux entreprises, pour présenter « Vision’Air ».