Amoéba (président : Fabrice Plasson ; Lyon), qui a mis au point un biocide biologique à base d’amibes pour contrer, notamment, les légionnelles, vient de procéder à une deuxième levée de fonds de 800 K€. Après avoir réuni 900 K€ l’an passé auprès de Rhône-Alpes Création, Eurekap!, Siparex et la famille Dancer, rejoints cette fois par Evolem, la société va démarrer ses essais sur des sites pilotes d’ici à la fin de l’année. “Amoéba a évolué dans ces derniers mois, d’un marché de niche de la gestion du risque légionnelle vers le marché mondial de la désinfection par le dépôt de demandes de brevets sur plusieurs autres germes pathogènes", souligne son président. La société, dont les amibes seraient efficaces contre une douzaine de germes pathogènes, n’entend donc plus se contenter de traiter les tours aéroréfrigérantes mais vise désormais aussi les marchés des eaux chaudes sanitaires, des eaux de boissons, des centrales nucléaires, etc.
Un projet de création aux Etats-Unis
La plateforme technologique d’Amoéba susciterait déjà l’intérêt de grands groupes industriels, au vu de ses capacités à assurer la sécurité sanitaire des eaux sans dommages sur l’environnement, ni sur les installations industrielles. Ses actionnaires n’entendent cependant pas céder instamment à leurs sirènes, préférant envisager une levée de fonds d’envergure -10 à 15 millions d'euros - au cours de l’année prochaine, éventuellement avec des capital-risqueurs américains, Amoéba comptant d’ailleurs créer une filiale aux Etats-Unis pour y maîtriser son développement.