En 2013, Bref Eco récompensait In2Bones lors de ses trophées de l’innovation dans la catégorie « Jeune pousse » pour sa gamme d’instruments chirurgicaux à usage unique. Quatre ans plus tard, l’entreprise a bien évolué...

« Nous avons développé toute une gamme d’implants chirurgicaux pour l’avant-pied et travaillons maintenant sur la chirurgie de la main. Et nous préparons, pour 2019, de nouveaux produits pour les membres inférieurs », explique Eric Fourcault, cofondateur d’In2Bones.

Concepteur, In2Bones fait sous-traiter la fabrication de ses implants en polymère dans la région. « Nous investissons 10 % de notre chiffre d’affaires dans la R & D et continuons de déposer des brevets. »

In2Bones se démarque de ses concurrents en proposant une solution complète pour le chirurgien, comprenant l’implant et toute l’instrumentation nécessaire à sa pose et, ce, dans un kit stérile à usage unique.

Un rapprochement avec les Etats-Unis

Autre fait marquant : In2Bones s’est rapproché fin 2016 de son distributeur américain. Une société, dont le siège est à Memphis, a été créée sous le nom d’In2Bones Global. Détenue à majorité par les Américains, elle a permis, selon Eric Fourcault, de « changer de dimension ».

Nous réalisons 65 % de notre chiffre d’affaires à l’export

Après une année 2017 « de transition » où chacun a dû trouver ses marques, In2Bones attaque 2018 tambour battant avec l’objectif de doubler le chiffre d’affaires du groupe qui était, en 2017, de 12 millions de dollars aux Etats-Unis et de 3,5 millions d’euros pour In2Bones SAS, l’entité historique basée Ecully (20 personnes et 5 recrutements en cours) qui gère le reste du monde, soit environ 25 pays. « Nous réalisons 65 % de notre chiffre d’affaires à l’export », annonce Eric Fourcault qui entend poursuivre ce développement, avec notamment une première livraison attendue en Iran « après trois ans de travail » et un démarrage sur l’Europe de l’Est avec des distributeurs.

En début d’année, In2Bones a d’ailleurs réuni à Lyon l’ensemble de ses distributeurs, soit une quarantaine, à qui elle a présenté ses nouveautés et ses axes de développement. « Nous travaillons sur la chirurgie personnalisée et devrions sortir une innovation début 2019 », glisse Eric Fourcault.

Cet article a été publié dans le numéro 2319 de Bref Eco.