Thomas Kuhn est le directeur général de Poxel.
Au titre de l’exercice 2019, Poxel, société biopharmaceutique qui développe des traitements innovants contre les maladies métaboliques (dont le diabète de type 2 et la stéatohépatite non-alcoolique), publie un chiffre d'affaires de 26,6 millions d'euros.
Le chiffre d'affaires 2019 de Poxel s'établit à 26,6 millions d'euros, contre un chiffre d'affaires ajusté de 62,4 millions d'euros en 2018 (également ajusté). Il comprend principalement une partie du versement initial de 36 millions d'euros reçu du japonais Sumitomo Dainippon Pharma dans le cadre du partenariat stratégique annoncé le 30 octobre 2017, ainsi que la refacturation à ce partenaire des coûts de développement du programme de phase III de l’Imeglimine au Japon (candidat médicament pour le traitement du diabète de type 2). Le résultat net de l’exercice clos au 31 décembre 2019 pour Poxel se traduit par une perte de 25,8 millions d’euros contre un bénéfice net ajusté d'1,3 million d’euros en 2018.
L'ajustement du chiffre d'affaires est dû à un changement de méthode comptable. Celui-ci a « conduit à reconnaître un montant plus important de la licence au moment de sa cession, au 4e trimestre 2017, et a pour conséquence d’accélérer la reconnaissance du chiffre d'affaires pour l’exercice clos le 31 décembre 2017, avec l’effet inverse pour les exercices clos en 2018 et 2019 » précise la société. Poxel indique en outre que « cela n’a aucun impact sur les flux de trésorerie », laquelle s’élevait au 31 décembre 2019 à 37,2 millions d’euros contre 66,7 millions d’euros en 2018.
26,6 millions d'euros consacrés à la R & D
Poxel consacre l’essentiel de ses ressources financières à la R & D qui a mobilisé 40,2 millions d'euros en 2019 (contre 54,5 millions d'euros en 2018). La diminution des dépenses en 2019 s’explique principalement par l'avancement du programme Times au Japon dans le cadre duquel Poxel a engagé 20 millions d'euros de dépenses en 2019 contre 46 millions d'euros en 2018 : ce programme touche à sa fin.
L’augmentation des frais généraux et administratifs (11,1 millions d’euros en 2019 contre 7,5 millions d’euros en 2018) est due au développement de Poxel et de ses filiales. Elle s’explique par les recrutements importants au sein de la société qui emploie aujourd'hui 50 personnes.