L’actualité est riche chez Valbiotis, société spécialisée dans le développement de solutions nutritionnelles dédiées à la prévention des maladies cardio-métaboliques et à l’accompagnement des patients.

Créée début 2014 à La Rochelle, Valbiotis est, depuis ses origines, présente également en Auvergne. Elle y dispose d’un établissement secondaire et d’une plateforme de R&D inaugurée en juillet dernier sur Polytech, à Clermont-Ferrand. Ce site, tout comme celui de La Rochelle, est en fort développement : « Un déménagement est prévu d’ici fin 2017 pour intégrer nos activités in vivo, explique Sébastien Peltier, président de la société. Nous aurons notre plateau technique et nos propres équipements, dans un ensemble 1.300 m². »

Evolution du modèle collaboratif

Des recrutements sont également en cours avec pour objectif plus de 30 collaborateurs internalisés d’ici fin 2017, dont une partie importante à Clermont-Ferrand. « Tout cela s’inscrit dans un contexte d’évolution de notre modèle collaboratif. » A l’heure actuelle, Valbiotis travaille en étroite collaboration avec les Universités de La Rochelle et de Clermont Auvergne, à travers des accords qui lui permettent de bénéficier d’experts, ainsi que de bureaux et d’un accès aux équipements.

La société possède un positionnement unique en faveur de la prévention du diabète de type 2, et s’attaque au stade de pré-diabète (stade réversible de la maladie) qui touche plus de 527 millions de personnes dans le monde.

Levées de fonds en chaîne

Elle va prochainement opérer une nouvelle levée de fonds. Deux autres ont déjà été réalisées pour un total de 4,6 millions d’euros. Elle vient également d’être retenue pour participer aux sessions scientifiques de l’American diabetes association (9-13 juin 2017 ; San Diego/Californie). Elle y présentera les résultats de son étude clinique de Phase I/II sur le principe actif (Totum-63) de son produit le plus abouti, Valedia®, « un produit efficace sur le métabolisme des glucides et de l’insuline qui a vocation à être utilisé dans la prévention du diabète de type 2, ce qui constitue une première mondiale. »

Cet article a été publié dans le numéro 2283 de Bref Eco.