Gaël Perdriau, président de Saint-Etienne Métropole, aux côtés de Sébastien Chabal et Claude Atcher, dg de la Coupe du Monde 2023.
La Métropole de Saint-Etienne est devenue, ce 24 juin, la première « métropole hôte » de la Coupe du Monde de Rugby 2023 après la signature d'une convention de partenariat avec France 2023.
Le rugby revient à Saint-Etienne. Après une première participation en 2007, la Métropole de Saint-Etienne accueillera la plus grande compétition internationale du monde de l'ovalie en 2023. Elle vient tout juste de signer une convention « construite autour d'engagements réciproques et équilibrés ». Parmi ces engagements : la mise à disposition du Stade Geoffroy-Guichard et de sites annexes, l'animation et l'accueil, l'habillage de la ville, ou encore le développement d'un « plan de mobilité des publics » pour les jours de rencontre.
De son côté, France 2023 s'engage à gérer l'organisation, la sécurité ou encore la communication du tournoi, à assurer les services aux équipes, à gérer les espaces de restauration autour du stade ou la billetterie et à « s'inscrire dans les principes et règles du développement durable, favoriser et accompagner les actions de Responsabilité Sociale et Environnementale (RSE) », précise la Métropole de Saint-Etienne dans un communiqué.
Quatre rencontres prévues
Pour cette compétition, le stade Geoffroy-Guichard hébergera quatre rencontres. En 2007, il avait obtenu un taux de remplissage de 97 %, et la Métropole a mesuré un impact économique de 40 millions d'euros ainsi qu'une augmentation de 28,3 % du nombre de licenciés sur la région. Toujours selon la Métropole stéphanoise, l'événement devrait générer au total 1,1 milliard d'euros d'impact direct, dont 218 millions pour la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Etienne fait partie des dix villes hôtes de la Coupe du Monde de Rugby 2023, aux côtés de Lyon.