“La rencontre contre le PSG à l’OL Land a occasionné un coût de plus de 200.000 euros mais nous devrions dégager quelques 100.000 euros de recettes sur ce 8e de Coupe de France“, se félicite Gaëtan Mazzola.
Le club de football caladois évolue en National 1 depuis cette saison, avec un budget d’1,9 million d’euros. Il augmente ses prestations pour accompagner l’engouement croissant autour de son équipe.
Le Football club Villefranche Beaujolais (FCVB) compte désormais quelque 400 partenaires, pour l'essentiel des PME locales. « Tous nos sponsors jouent le jeu et le panier moyen apporté par chaque partenaire est supérieur à l’an dernier, avec un premier package à mille euros », assure Gaëtan Mazzola, responsable communication. Le modèle économique du club ne repose pas sur un seul partenaire comme cela peut être le cas ailleurs. « Notre plus gros sponsor, les Baumes du Tigre, apporte un peu plus de 60.000 euros et pour apparaître sur le maillot, il faut compter aux alentours de 25.000 euros », ajoute-t-il.
Le club proposera dès le début de la saison prochaine un nouvel espace VIP en dur ainsi que la modification des loges existantes pour offrir de vrais espaces individuels. Sans oublier une nouvelle tribune de 900 places pour porter le nombre de places assises à 1.500.
FCVB Business Club
En mars dernier, le club a inauguré son nouveau club affaires : le FCVB Business Club. L’occasion pour une centaine de partenaires de venir accompagnés d’une entreprise potentiellement futur sponsor.
A terme, le rêve serait d’atteindre la Ligue 2, qui laisse escompter une manne de 4 millions d’euros pour les seuls droits TV. Pour autant, le FCVB ne se donne pas d’échéance précise, préférant un développement raisonné. Actuellement 11e du championnat, l’équipe doit avant tout assurer son maintien cette fin de saison.
Mini Coupe du monde en Chine
En juillet, le club participera pour la deuxième fois à un tournoi à Shanghai, réservé aux 16-17 ans, avec seize équipes issues des cinq continents, dont quatre chinoises. Une présence facilitée par le réseau du président Philippe Terrier, qui a dirigé une entreprise de métallerie soudure en Chine, avant sa revente à ArcelorMittal en 2006.