Les acteurs économiques, les élus et les responsables de l’IFMK étaient tous présents pour lancer ce vaste chantier.
Ville de Vichy / C. Carmié
Le groupe CDR Construction a scellé, vendredi 12 mai, la première pierre du futur Institut de formation de masso-kinésithérapie (IFMK) de Vichy.
Celui-ci est la première réalisation à prendre place sur la friche des Docks de Blois qui verra naître, fin 2018, sur 1,5 ha, un nouveau pôle urbain en plein centre-ville de Vichy. CDR Construction, groupe clermontois d’investisseurs privés codirigé par Olivier Réolon et Vincent Isavard, engage 15 millions d’euros sur ce projet immobilier et d’urbanisme décliné en six îlots.
La SEMIV (Société d’économie mixte immobilière de Vichy) lance quant à elle, pour 7 millions d'euros, la construction d’une résidence intergénérationnelle de 3.000 m², réunissant 47 logements pour jeunes et 35 logements pour seniors, tous conventionnés. Un investissement soutenu par le Conseil départemental de l’Allier à hauteur de 480.000 euros, dans le cadre du dispositif en faveur de la création de logements sociaux.
Réponse à la pénurie de kinésithérapeutes
L’IFMK, seule formation de masso-kinésithérapie en Auvergne, qui accueille également l’année préparatoire aux études de masso-kinésithérapie, va donc quitter le CHU de Vichy et gagner en espace et modernité au sein des anciens Docks de Blois, pour mieux répondre à une pénurie récurrente de praticiens. En effet, alors que l'IFMK accueille actuellement 234 étudiants, ces derniers pourront être 400 à la rentrée 2018.
Le nouveau site (7 millions d'euros d'investissement) complétera le pôle universitaire Lardy, autour de la filière phare de Vichy « santé/beauté/forme ». Le Conseil régional a voté une subvention exceptionnelle de 500.000 euros allouée à l’IFMK pour l’aider à rembourser son prêt.
Claude Malhuret, maire de Vichy, a annoncé par ailleurs que des discussions étaient en cours pour accueillir un centre de réadaptation. Si des candidats privés se sont déjà fait connaître, il faut désormais attendre les autorisations de l’ARS et de la Région.
Cet article a été publié dans le numéro 2287 de Bref Eco.