Huit ans après le déménagement des services hospitaliers, Bouygues Immobilier, qui a pris en 2016 la responsabilité de l’aménagement d’un nouveau quartier sur le site de l’Hôtel-Dieu, détaille ce programme dont les premiers logements seront livrés en 2020.

Une emprise de 4,6 hectares, une dizaine de bâtiments protégés au titre des Monuments historiques - dont les styles architecturaux s’étalent sur une longue période : du XVIIe au XXe siècle -, 7.000 m² d’espaces boisés classés. Le tout au cœur de la ville de Clermont-Ferrand. Voilà qui donne une idée du caractère exceptionnel du réaménagement du site de l’Hôtel-Dieu. « Il fallait trouver un équilibre entre la modernité, le respect du passé et les usages », résume François Bertière, président de Bouygues Immobilier. « Ce site, historiquement clôt, sera ouvert sur la ville. Cela permettra de retrouver une unité urbaine et de mettre du végétal dans une ville très minérale », résume Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand et président de Clermont Auvergne Métropole. Trois grandes voies seront ouvertes et une trame viaire pour piétons et déplacements doux sera créée.

250 hectares de friches industrielles

Le projet immobilier comprend 42.000 m² de nouvelles constructions et la rénovation de 30.000 m² de bâtiments historiques dont l’aménagement de la Grande bibliothèque de la Métropole dans le plus ancien. Le traitement de ce patrimoine a fait l’objet d’une réflexion approfondie et de négociations avec l’architecte des Bâtiments de France et la conservatrice des Monuments historiques. Au total seront créés 450 logements en accession répartis sur 5 programmes, 550 places de parking en sous-sol, une résidence étudiante, une résidence pour séniors, un pôle dédié aux professions médicales, 2.000 m² de commerces et services. La surface d’espaces verts sera portée à plus de 15.000 m². Le tout formant un Ecoquartier labellisé.

A l’occasion de cette présentation officielle, Olivier Bianchi a souligné que la transformation du site de l’Hôtel-Dieu est la première opération de reconquête d’espaces d’activités par la ville. « La Métropole de Clermont-Ferrand a la chance de disposer sur son territoire de 250 hectares de friches industrielles dont le réaménagement rendra possible le retour de d’habitants. » Et de citer les sites de l’imprimerie de la Banque de France, des pistes de Michelin ou le quartier Saint-Jean.