Les parkings lyonnais situés à proximité de l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry, réunis dans un collectif, vont aller devant le Conseil d'Etat, après que le tribunal administratif de Lyon ait refusé leur demande en référé. C'est le 12 février que les requérants - six parkings privés - se sont vus opposer une fin de non recevoir. Quatre d'entre eux ont décidé de poursuivre la procédure (Alyse Parc Auto, Car Park Travel, Easypark Lyon et My-Parking) alors que deux d'entre eux (MDS Parc et Park and Trip) ont préféré lâcher prise.
Le Conseil d'Etat va donc être saisi. En cause : l'arrêté préfectoral du 26 novembre dernier, qui relègue la dépose de la clientèle de ces prestataires de services à la gare TGV, c'est-à-dire en dehors des zones de dépose-minute qui bénéficient d'une franchise de stationnement gratuit des aérogares.
De plus, une nouvelle taxe de 2,90 euros, décidée en décembre dernier par la société des Aéroports de Lyon, est applicable depuis le 1er février. Des mesures jugées "discriminatoires" par les avocats en charge de ce dossier qui représente un enjeu économique certain : d'un côté une dizaine de sociétés de parking représentant une centaine de salariés et de l'autre, une ressource qui représente 30 % des revenus de l'aéroport, au moment où celui-ci se prépare à sa privatisation.
J.-F.B.
Photo : ©J.-F. Bélanger - Ange Croci (Easypark Lyon) et Pierre Spitalieri (Alyse Parc Auto).