Au sein de la Métropole, le mode électrique assure déjà 75 % des déplacements.
Du 5 au 7 décembre, s'est réunie à Lyon l’instance de gouvernance de l’Union Internationale des Transport Publics (UITP). A cette occasion, le Sytral a dévoilé la campagne internationale de sensibilisation au rôle des transports publics dans la lutte contre la pollution.
L’UITP qui compte 80 dirigeants de 20 pays (élus, opérateurs, représentants de la mobilité…) a donc choisi Lyon pour cette réunion bi-annuelle qui se tient dans l’un de ses pays adhérents et, si possible, dans l’une de ses villes les plus vertueuses. Ce fut l’occasion de lancer la campagne de communication qui sera déclinée dans plusieurs villes du monde, en faisant écho à la Cop 24, qui se déroule à Katowice (Pologne) jusqu’au 14 décembre. Les affiches sont visibles depuis le 5 décembre dans l’agglomération, à travers 1.500 écrans du réseau de surface et souterrain lyonnais.
Si la France occupe, dans le monde, la 24e place des risques climatiques, le Sytral a déjà bien entamé sa transition énergétique. Il dispose de l’un des plus grands parcs de trolleybus d’Europe et, compte tenu de ses 5 lignes, de ses 4 lignes de métro et de ses 2 lignes de funiculaire, le mode électrique assure aujourd’hui 75 % des déplacements. Pour le reste, il estime que les transports en commun ne représentent que 3 % de la pollution atmosphérique sur le territoire métropolitain.
Encore plus d’efforts à venir
D’ailleurs, le Sytral s'est engagé à ne désormais acquérir que des véhicules propres, anticipant de 5 ans la loi française sur la transition énergétique. Ainsi, d’ici 2025, ce sont près de 300 autobus, soit le quart de la flotte, qui seront remplacés par des véhicules à faible émission. En dépit de la rareté des finances publiques, 1,2 milliard d’euros est engagé sur le mandat 2015-2020. Pour le suivant, il est prévu une sensible augmentation de cette somme, afin de proposer une réelle alternative à la voiture et répondre à l’urgence climatique.