Le process de Maltivor comprend une presse, un déshydrateur, un moulin, un tamis et une ensacheuse. La farine qui en est issue est proposée aux boulangers pour en faire des pains spéciaux dont le goût diffère selon le malt utilisé.
Maltivor
Avec sa marque Maltivor, la jeune société Wonderwomalt rachète depuis 2019 les drèches des brasseries (les restes de céréales utilisées pour fabriquer la bière), afin d’en faire de la farine. L’heure est maintenant à l’accélération via une levée de fonds de 800.000 euros auprès du Fonds d’Amorçage Industriel Métropolitain (FAIM) Lyon/Saint-Etienne.
Plutôt qu’une contrainte, la drèche, résidu du malt utilisé pour fabriquer la bière, peut devenir une ressource pour les brasseries. Depuis 2019, Lola Bonin et Gabrielle Hugon récupèrent ces restes de céréales pour en faire de la farine. Certes, les drèches peuvent servir d’aliment pour le bétail, être brûlées ou mises en méthaniseur. Mais les réintroduire dans l’alimentation apparaît comme une solution plus satisfaisante, qui apporte, qui plus est, des qualités nutritionnelles et organoleptiques différenciantes aux produits fabriqués.
Après avoir obtenu le soutien de Bpifrance à travers la Bourse French Tech Emergence et avoir été lauréate du concours I-Nov 2021, Maltivor vient de lever 800.000 euros auprès de Demeter, via le Fonds d’Amorçage Industriel Métropolitain (FAIM) Lyon/Saint-Etienne.
Produire plus et fabriquer un produit concentré en protéines
Historiquement basée à Vourles avec une première unité, la société implantera des unités de production à proximité des brasseurs avec la mise en place d’un système de collecte régulier et adapté au niveau de production des brasseries. Le renforcement de l’équipe et des capacités industrielles devrait permettre d’atteindre une capacité de 100 tonnes par an.
La levée de fonds permettra aussi à Maltivor de financer sa R & D sur un produit concentré en protéines.