Les stations de moyenne capacité profitent le plus de la canicule.
JFB
L’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) annonce un taux d’occupation prévisionnel de fréquentation moyenne de 50 % pour les mois de juillet et août, soit une progression de quatre points par rapport à la saison estivale de 2018.
Cette progression concerne tous les massifs : Alpes du Nord : + 4,1 % ; Alpes du Sud : + 3,7 % ; Pyrénées : + 4,7 %... Ce sont les stations villages d’une capacité moyenne (inférieure à 5.000 lits) qui en profitent le plus (+12 %). Et, selon l’ANMSM, ce sont les épisodes caniculaires appelés à se multiplier qui expliquent cet engouement de la clientèle en faveur de la fraîcheur des montagnes et de l’altitude. « D’autant que, pour l’été, les stations ont fait des efforts pour proposer des animations et des activités ludiques et sportives », précise Charles-Ange Ginésy, président de l’ANMSM. C’est donc, pour les professionnels, une bonne nouvelle pour équilibrer une fréquentation annuelle souvent dépendante des activités hivernales et de l’enneigement.
Recul de la clientèle britannique
En revanche, au niveau national, Atout France annonce un niveau de fréquentation relativement équivalent à celui de l‘an dernier, avec un printemps contrasté. Si l’impact du mouvement des gilets jaunes est mesuré pour le tourisme avec une baisse limitée à 5 %, l’organisme de promotion du tourisme national relève un recul de la clientèle britannique. Conséquence du Brexit, celle-ci ne figure plus au printemps au premier rang de la fréquentation internationale des destinations françaises, désormais devancée par la clientèle belge. Deux tiers des territoires interrogés se déclarent concernés par ce phénomène. Rappelons qu’en Auvergne-Rhône-Alpes, sur 22 millions de nuitées hôtelières annuelles, 25 % sont d'origine internationale et le Royaume-Uni représente 22 % de celles-ci.