Pour les élus et professionels de la montagne, le logement de résidents permanents ne doit pas se faire au détriment des locations touristiques.
wikimedia - commons
Dans une lettre ouverte adressée au ministre de l’Economie, Domaines Skiables de France, l’Association nationale des maires des stations de montagne et l’Association nationale des élus de montagne s’alarment des conséquences éventuelles d’une refonte du régime fiscal des locations touristiques.
Bruno Lemaire, le ministre de l’Economie, est le destinataire d’une longue lettre ouverte cosignée par DSF (Domaines skiables de France) l’ANMSM (Association nationale des maires des stations de montagne) et l’Anem (Association nationale des élus de montagne). Les trois associations reviennent aux origines du développement touristique de masse, après la Seconde Guerre mondiale, pour souligner le rôle des particuliers investisseurs dans la construction d’une offre d’hébergement qualitative et structurée. « Les propriétaires de résidences touristiques ainsi que toute l’économie touristique qui en résulte, ne doivent pas être les victimes d’une réforme construite dans la précipitation », affirment-elles.
Des outils adaptés à chaque territoire
DSF, l’Anem et l’ANMSM estiment que si la fiscalité particulière dont bénéficient les locations touristiques en montagne disparaît, les propriétaires se tourneront vers un marché au noir, sans aucun contrôle. Et si elles reconnaissent qu'il faut peut-être plafonner certains avantages, elles plaident « pour des outils adaptés à chaque territoire » afin de se prémunir de multi-investisseurs agissant à leur détriment.