La Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'agence Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme comptent dynamiser l'activité touristique pour la saison estivale avec un plan de relance qui se chiffre à plusieurs millions d'euros.

Représentant près de 8 % du PIB régional, le secteur du tourisme enregistre à ce jour une perte de chiffre d'affaires liée au Covid-19 de 2 milliards d'euros. Pour amortir le choc d'un prolongement des effets économiques du virus, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Agence Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme ont présenté un plan de relance du tourisme, déjà évoqué lors de l'annonce du plan de relance général.

10 à 12 M€ pour le plan de relance touristique

Pour venir en aide aux restaurants, hôtels, bars, autres acteurs touristiques, l'agence Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme construit un plan  évalué à 10 ou 12 millions d'euros. Une partie de cette somme sera consacrée à des campagnes de communication dans les médias à l'échelle régionale et nationale dans les médias. « Comme une grande partie des Français compte bien rester sur le territoire national, il faut qu'on les ramène chez nous pour les vacances d'été, dans la 2e région la plus touristique de France », estime Laurent Wauquiez, président de la Région qui indique par ailleurs que le Fonds régional d'urgence « Tourisme/Hébergement restauration » passe dans sa globalité de 20 à 30 millions d'euros. En complément des aides directes et des prêts accordés aux professionnels, une offre supplémentaire de pass tourisme devrait être mis en place d'ici les vacances d'hiver.

Des hôtels fermés : un inconvénient pour le tourisme régional

Néanmoins, la capacité d'accueil par des établissements hôteliers reste un point noir pour la saison estivale puisque bon nombre d'entre eux sont pour le moment fermés et pourraient le rester durant les vacances d'été. Ce qui a de graves conséquences sur l'ensemble du secteur touristique, comme l'illustre Christophe Marguin, président des Toques Blanches Lyonnaises : « il est inadmissible de voir qu'il n'y a pas assez de capacités d'accueil hôtelières. Si cela continue, les clients vont se diriger vers les locations de type « Airbnb ». Et cela, ce sera une perte du chiffre d'affaires pour tous », conclut-il.