En 2020, l'enseigne Fruisy va évoluer et se doter d'une appli à intelligence artificielle...
Créée en 2013 par Jonathan Chetail et son père Eric (patron de Cerise et Potiron), l’enseigne de jus de fruits et repas sains Fruisy va prochainement évoluer. Grâce à une levée de fonds en cours de discussion, Fruisy proposera plus de produits, des plats à composer, une appli avec intelligence artificielle et un service de livraison.
Après avoir créé Fruisy en 2013 et ouvert quatre boutiques (deux à Ecully, une à Evian, une rue Garibaldi à Lyon), Jonathan Chetail s’était lancé en 2017 dans une autre affaire, Nélio, un service de livraison de courses à domicile. Nélio ayant cessé définitivement son activité il y a quelques jours, l’entrepreneur de 29 ans a décidé de relancer une offensive stratégique sur son premier concept.
Entre-temps, une nouvelle boutique avait tout de même ouvert dans les halles du Grand Hôtel-Dieu tandis qu’un petit bar prendra place à la rentrée sur le toit du parking des Halles à Lyon. Le groupe, dont le siège est à Corbas, comprend une trentaine de salariés pour un chiffre d’affaires non communiqué.
L'intelligence artificielle pour connaître les goûts des consommateurs
Aujourd’hui, Jonathan Chetail est en discussion avec des investisseurs pour renforcer l’équipe de Fruisy et « aller plus loin ». Son ambition ? Reprendre les recettes d’un concept américain : Sweet Green, qui propose des plats composés sur-mesure, toujours avec des ingrédients sains et que l’on peut commander via une application dotée d’une intelligence artificielle capable d’apprendre les goûts de l’utilisateur pour lui proposer des compositions.
Jonathan Chetail prévoit d’ajouter un service de livraison en propre et de développer le tout en 2020. « Une fois que nous aurons bien consolidé ce modèle, nous ouvrirons une sixième boutique, sorte de Fruisy 2.0 ! » annonce-t-il. Et ce sera une nouvelle boutique en propre puisque Jonathan Chetail a finalement renoncé à se développer en franchise. « Nous avons des demandes mais je ne donne pas suite car je pense finalement que pour être certain de maintenir la qualité, il ne faut pas passer par la franchise » estime-t-il.
L’homme d’affaires, qui possède par ailleurs des activités aux Etats-Unis, pense lancer deux autres business en 2020, l’un dans la food, l’autre dans la tech.