Parot souhaite capitaliser sur sa marque de limonade « Garçon » très largement diffusée dans le circuit des CHR.
La société d’exploitation des eaux minérales Parot se développe à plusieurs niveaux avec la volonté affirmée d’encore mieux s’adapter aux attentes des consommateurs en vue de garder sa bonne position aux côtés des poids lourds des boissons gazeuses.
L’entreprise familiale, qui compte trois forages sur son site de Saint-Romain-le-Puy permettant la vente annuelle de plus de 40 millions de bouteilles d’eau minérale gazeuse, investit actuellement sur de nouvelles capacités de production afin d’accompagner la croissance de plusieurs de ses clients. Un investissement d’un montant de 1 million d’euros est annoncé.
Réduire le nombre de marques
En parallèle, la société, qui entend maintenir son développement dans le secteur des eaux minérales gazeuses natures et aromatisées, a décidé de se réorganiser sur le créneau des boissons sucrées. L’entreprise a en effet souhaité réduire le nombre de ses marques pour capitaliser sur sa marque de limonade « Garçon », très largement diffusée dans le circuit des cafés, hôtels et restaurants (CHR). La société, qui a enregistré un bon début d’année, avec une croissance de l’ordre de 6 % sur le premier semestre 2018, espère consolider son résultat et prévoit une progression de près de 10 % de ses volumes cette année, après une augmentation de 4 % en 2017. Elle envisage ainsi de générer cette année, avec ses 35 employés, un chiffre d'affaires de 13,5 millions d'euros.
A moyen terme, Parot veut également se développer à l’étranger (12 % du CA est déjà réalisé à l'export), notamment sur le continent asiatique. « Ce sont des projets qui nécessitent de la prudence, mais nous sommes en phase de construction. Les dossiers à l’exportation sont très lents », tient néanmoins à souligner Jean-Christophe Arnaud, Pdg de la société d’exploitation des eaux minérales Parot. « Nous souhaitons avant tout maintenir une politique qualité soutenue afin de garantir à nos clients un haut niveau de qualité », ajoute-t-il.
Cet article a été publié dans le numéro 2338 de Bref Eco.