La dernière promo d’1Kubator Lyon avec, au centre, Alexandre Fourtoy.
1Kubator est en mode accélération ! Créé en mars 2016 à Lyon par Alexandre Fourtoy, le réseau privé d’incubateurs de start-up digitales a fait des petits et se déploie dans d’autres villes françaises.
Après Lille et Bordeaux où il s’est associé au groupe de presse Sud-Ouest pour lancer son accélérateur, c’est au tour de Nantes en partenariat, cette fois-ci, avec le groupe « Le Télégramme ».
« Ces groupes viennent chercher notre expertise. 1Kubator a développé un modèle qui fonctionne », affirme Alexandre Fourtoy. Selon lui, Rennes devrait suivre en début d’année prochaine.
« Depuis notre création, nous avons accueilli 66 start-up dans nos deux programmes d’incubation et investi dans 33 d’entre-elles », explique Alexandre Fourtoy qui propose un programme de dix mois dont l’objectif est de passer de l’idée à sa réalisation concrète, sa mise sur le marché. Parallèlement, 1kubator s’engage auprès des start-up incubées en prenant 10 % du capital pour 25.000 euros, dont 50 % couvrent les frais d’incubation et 50 % sont du cash destiné aux projets.
Une levée de 5 millions d’euros
Pour cela, 1Kubator dispose d’une société d’investissement où sont présents business angels et autres investisseurs. Afin de se développer dans d’autres villes (dix bureaux sont prévus en France, en Belgique et en Suisse) mais également de lancer des « incubateurs thématiques », la société va lever d’ici la fin de l’année 5 millions d’euros auprès « d’investisseurs stratégiques ». « Nous prévoyons de déployer cinq grandes thématiques début 2018 pour avoir plus de visibilité », poursuit Alexandre Fourtoy qui, à terme, prévoit d’incuber 200 start-up par an.
Rappelons qu’1Kubator fait partie, avec Scintillo (Groupe SOS) et Arty Farty, du consortium retenu par la Métropole de Lyon pour la gestion et l’animation de la Halle Girard, lieu totem de la French Tech lyonnaise. Les détails de ce projet qui « doit être ouvert à tout l’écosystème », seront bientôt dévoilés
Cet article a été publié dans le numéro 2304 de Bref Eco.