Après plusieurs années passées en Californie, Carole Granade avait choisi de poser ses valises, en famille, à Lyon. Celle qui avait lancé l'accélérateur de start-up Boost in Lyon vient d'être emportée par un cancer foudrayant.

Sur les réseaux sociaux, les témoignages et marques de sympathie affluent tant Carole Granade était appréciée des deux côtés de l'Atlantique. La Chambre de commerce franco-américaine de San Francisco, qu'elle a dirigée pendant presque dix ans, salue, sur Facebook, « un leader, un modèle, une amie, ... ».

Carole Granade le disait elle-même : « J’ai toujours été très réseaux ! ». Que ce soit dans les associations étudiantes, quand elle était en école d’ingénieurs à Paris (EPF), à HEC Paris ou aujourd'hui au sein du REF (Réseau économique féminin) à Lyon.

Cette passionnée de voile, qui fut wedding planner (!) et candidate aux législatives de 2012 pour représenter les Français de l'étranger, laisse orpheline une cohorte de start-uppers qu'elle a accompagnés au sein de Boost in Lyon, l'accélérateur qu'elle a créé de toutes pièces, à force de conviction et de persuasion.

Aujourd'hui, c'est tout l'écosystème lyonnais de l'entrepreneuriat qui pleure cette femme droite qui savait faire entendre sa voix.

Retrouvez ici le portrait que nous avions consacré à Carole Granade en 2015