Caroline Félix, directrice générale de La Ruche Industrielle.
Capture BFM Lyon
Bref Eco s’associe à BFM Lyon pour le rendez-vous télé de l'économie lyonnaise, Lyon Business. Chaque mardi à 17 h 45, retrouvez en direct l'interview d'un décideur économique qui fait l’actualité. Cette semaine, c'est Caroline Félix, cofondatrice de la Ruche Industrielle qui revient sur son bilan et ses projets futurs.
Aujourd'hui treize entreprises, trois grandes écoles et des institutions forment le noyau dur de la Ruche industrielle, une association lancée il y a quatre ans pour « transformer l'industrie ». Dotée d'un budget d'un million d'euros, elle finance dix projets interentreprises par an. « On en est à 30 projets depuis le lancement. On a douze cercles de pairs, 45 événements annuels, 5.000 visiteurs par an », illustre Caroline Félix, cofondatrice de la Ruche industrielle dont « le modèle reste ultra-innovant et assez unique en France. »
Pour transformer l'industrie de manière durable, la Ruche industrielle adresse trois types de projets : « Des projets technologiques sans surprise, mais aussi la transformation humaine et organisationnelle et enfin la transformation environnementale ».
Courant septembre, La Ruche industrielle a inauguré une mini-usine : « C'est une sorte de banc de d'essai où l'on a recréé ce qui se passe dans une usine. Ça permet à l'équipe projet de faire des tests sans arrêter la ligne de production ».
Pour l'avenir, la Ruche industrielle entend continuer à enrichir son collectif, « parce que c'est la diversité qui fait la richesse. On devrait accueillir notre première PME d'ici la fin de l'année », annonce Caroline Félix. Une façon « d'intensifier encore ce partage à des acteurs plus petits ».
Enfin, la Ruche industrielle va continuer œuvrer pour « faire connaître l'industrie et notamment auprès de publics jeunes et les femmes, parce qu'il y a un manque ».