Une commission parlementaire vient d'être nommée par le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, pour procéder à la révision du Schéma national des infrastructures de transport (SNIT) lequel prévoyait 245 milliards d'euros d'investissements sur les 25 prochaines années. La crise étant passée par là, la commission va travailler (son rapport est attendu dans six mois) pour réduire le nombre de projets de lignes à grande vitesse initialements prévus (quatorze) afin de ramener à quatre ou cinq dossiers.
Dôle-Lyon condamnée ?
Cette révision pourrait menacer l'avenir de la liaison LGV Rhin/Rhône, puisqu'il faudra trouver des financements pour les 50 kilomètres qui restent à réaliser sur la partie est (Dijon-Mulhouse), mise en service, en principe, en 2018, et pour construire les 98 kilomètres de la branche ouest (Dijon-Montbard), encore à l'étude. La branche sud, Dôle-Lyon, soit 190 kilomètres, apparaît condamnée.
Yves Crozet, professeur à l'Université Lyon II, fait partie de la commission (dix membres dont six parlementaires de tous bords) au titre des personnes qualifiées.