Avant le prochain sommet franco-italien prévu le 20 novembre prochain, à Rome, le conseil d’administration du Comité pour la Transalpine, présidé par Franck Riboud, vient de se tenir à Lyon. Une réunion d'importance. Car si l’Europe a tenu ses engagements (le Parlement a acté l’inscription de ce projet dans le "Core Network" qui concerne une dizaine de corridors à réaliser d’ici 2030), en France, le calendrier tarde à être finalisé. "Si d’importantes avancées ont été enregistrées, la France doit confirmer ses engagements et marquer sa volonté de réaliser cet équipement, ce qui ne saurait se faire sans la ratification parlementaire de l’avenant signé en 2012, au contrat bi-national qui, lui, date de 2001. La fenêtre de tir est claire : ce doit être d’ici le prochain sommet bilatéral de novembre, à Rome, pour tenir les délais".
Ainsi, le futur budget européen, pour la période 2014-2020, devrait permettre un financement par l’Union Européenne à hauteur de 40 % du coût total du tunnel de base estimé à 8,5 milliards d’euros. Le Comité pour la Transalpine vient de recevoir l’appui d’un régional de Rhône-Alpes, Pierre Gattaz : "Compte tenu de l’engagement financier de l’Europe, le prochain sommet franco-italien devra prendre les bonnes décisions", prévient le président du Medef.
Photo : ©J.-F. Bélanger. Franck Riboud, président du Comité pour la Transalpine.