Le siège de la Région Auvergne Rhône-Alpes, dans le quartier Lyon-Confluence.
DD
La réponse de l’Autorité Environnementale à la demande d’actualisation de l’étude d’impact concernant la réalisation de la phase 2 de la Zac de Lyon-Confluence, préconise une diminution des surfaces construites, ainsi que du nombre de places de stationnement.
Constitué d’anciens sites industriels établis sur des remblais, entre Rhône et Saône, l’espace urbain de Lyon-Confluence est un vaste projet urbain constitué de deux Zones d’Aménagement Concerté (Zac). La première phase (41,5 hectares) a été approuvée en 2003, la seconde (35 hectares) en 2010.
La Société Publique Locale de Lyon-Confluence avait sollicité en octobre dernier, auprès de l’Autorité Environnementale (institution indépendante du maître d’ouvrage), un avis sur l’actualisation de l’étude d’impact de la deuxième phase. Celle-ci avait déjà fait l’objet de deux avis précédents, mais qui dataient de 2010 et de 2013. Le programme prévisionnel comprenait 420 000 m² (Shon) de constructions, soit 159 000 m² de locaux tertiaires, 138 500 m² de logements, 16 800 m² de commerces, 35 600 m² d’équipements publics et 70 000 m² de tours à usage mixte…
La réponse de l’Autorité Environnementale, qui va être publiée dans son intégralité sur le site de l’Inspection générale de l’environnement et du développement durable, préconise de valider plusieurs modifications : le total des surfaces construites est ramené à 376 000 m² et renforce la part des logements sociaux. Le nombre de parcs de stationnement est ramené à un seul au lieu de deux.
Limitation supplémentaire de 30 % des trafics
Enfin, le plan de circulation devrait être modifié, en particulier en tenant compte des modifications intervenues depuis le dernier avis de 2013 : prolongement des lignes de tramway, déclassement de l’autoroute A7, limitation à 30 km/h, fermeture à la circulation automobile de certaines voiries, création de pistes cyclables…