Le budget d’investissement 2020 de la métropole grenobloise est le plus significatif de la mandature du président Christophe Ferrari.
Grenoble AlpesMétropole/Vianney Thibaut
Les élus de Grenoble Alpes Métropole viennent de présenter le budget d’investissement pour l’exercice 2020. Le dernier d’une mandature marquée par un engagement affiché autour de trois grands thèmes : l’attractivité territoriale et le développement économique, la transition énergétique et écologique, et enfin, la cohésion sociale et territoriale.
Pour les entreprises de tous ordres – cabinets d’études, maîtres d’œuvre, négociants, entreprise du BTP, entre autres - la transition énergétique reste la grande opportunité pour obtenir des marchés. Le budget d’investissement 2020 de la métropole grenobloise est le plus significatif de la mandature du président Christophe Ferrari. Avec 232 millions d’euros de dépenses programmés pour un budget de fonctionnement de 423 millions d’euros, l’enveloppe financière augmente de 6 %. Le plus haut niveau jamais atteint par la collectivité avec une enveloppe de 515 euros par tête d’habitant.
Les chantiers ne manquent pas
À l’exemple des exercices précédents, le budget 2020 traduit l’engagement de la collectivité de s’inscrire dans la perspective de la transition énergétique et écologique. En particulier au travers du plan Climat Air Énergie qui conditionne l’approche de l’ensemble de ses politiques et notamment les services publics locaux de l’eau, de l’énergie, de la collecte et du traitement et valorisation des déchets. Les chantiers terminés, en cours ou annoncés ne manquent pas, à l’instar de la nouvelle centrale de chaleur Biomax, le grand plan métro vélo, le schéma Déchetteries et bien sûr le plan MurMur désormais devenu au fil des ans une véritable opportunité d'affaires pour les entreprises spécialisées dans la rénovation de l’habitat collectif.
MurMur à suivre
Dans le cas de MurMur justement, le dispositif d’isolation thermique des copropriétés, la première phase avait permis de rénover 4.800 logements privés. La seconde étape doit permettre d’en traiter 10.000. La réalisation de cet objectif générerait, selon les données de la collectivité, un chiffre d’affaires prévisionnel de travaux d’un montant de 93 millions d’euros et représente un potentiel de 1.800 emplois environ dans le bassin grenoblois. Deux autres grands programmes sont à mettre en tête de liste pour les entreprises : le plan de modernisation de déchèteries et le programme destiné à moderniser et sécuriser le réseau d’eau.
105 millions pour les ressources en eau
Le vaste plan de création et de rénovation de 14 déchèteries sera terminé d’ici 2030. Deux ont déjà été réalisées à Vif et Saint-Martin-d’Hères. Les travaux à Echirolles sont en cours et ceux de Sassenage ne vont pas tarder à être lancés.
En ce qui concerne les ressources en eau, le programme d’investissements - protection, sécurisation des ressources, d’optimisation des réseaux, renouvellement d’ouvrages - de plus de 105 millions d’euros sur dix ans (2020-2030) va mettre du baume au cœur de beaucoup de négociants, de fabricants de matériels et d’entreprises du BTP. En 2019, la Métropole avait réalisé 52 chantiers dans 25 communes et renouvelé 24 kilomètres de canalisations.