Devant le Sénat,la ministre des Transports a évoqué dans le nommé le Lyon-Turin.
JFB
Auditionnée durant l'été au Sénat par la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, Elisabeth Borne a dessiné les futures orientations gouvernementales pour le choix des investissements à venir.
Sans nommer aucun projet en particulier, la ministre chargée des Transports a notamment indiqué qu’elle « ne trouvait pas normal que l’on ait placé les gens devant une alternative en leur disant : soit vous conservez votre ligne ferroviaire en l’état, et elle ne marche pas, soit il vous faut une ligne à grande vitesse. Je n’accepte pas que l’on présente les choses d’une façon aussi caricaturale ».
Sur la question de la saturation des gares, cette fois, elle a poursuivi, en s’appuyant sur son expérience de présidente de la RATP : « je viens d’une entreprise dans laquelle on exploitait un RER toutes les deux minutes, transportant 2.500 voyageurs. Je suis désolée, tant que l’on n’est pas en train de transporter 2.500 voyageurs à deux minutes du train précédent, je ne vois pas pourquoi on me dirait que la ligne est saturée ! ». Et d’ajouter : « si nos ingénieurs veulent bien faire preuve d’un peu d’imagination... On a un certain nombre de situations où on me dit que la gare est saturée. Je voudrais bien savoir pourquoi les gares sont saturées plus rapidement en France que dans les autres pays ».
Enfin, toujours sans nommer les investissements en question, elle appuie son propos avec un projet qui, « avec 15 % de l’investissement, on a 50 % de gain de temps ».