Nathalie Barberis est la fondatrice de Marypop.
Léa Christol
La start-up lyonnaise Marypop met en relation des parents avec des baby-sitters bilingues. Elle cible principalement les expatriés, les familles multilingues et les touristes.
Marypop est la première plateforme en ligne à mettre en relation des parents et des baby-sitters bilingues. Les familles multilingues ou les touristes étrangers peuvent ainsi confier leurs enfants à des nourrices sur leur lieu de vacances ou à leur domicile. Fondée à Lyon en avril 2019, la jeune pousse enregistre chaque jour de nouvelles recrues. Le service est déjà présent à Paris, Lyon, Barcelone, Valence, Séville, Madrid Lisbonne, Londres et Rome.
Une vingtaine de langues parlées
Après de nombreuses années passées dans les télécommunications, le digital et l’e-commerce, Nathalie Barberis a décidé de lancer Marypop.
« Je suis maman de trois enfants franco-néerlandais bilingues. Je suis partie du constat qu’il était difficile de trouver des baby-sitters bilingues dès lors que les familles pratiquent une langue moins courante que l'anglais ou l'espagnol » explique la fondatrice.
La plateforme propose une vingtaine de langues, du coréen au letton, en passant par l’ukrainien, le mandarin et le russe… « Je fais inscrire les baby-sitters sur le site Internet. Pour cela, je suis rentrée en contact avec de nombreuses écoles et universités et notamment avec les programmes Erasmus. Je m’adresse également directement à des étudiants sur les réseaux sociaux », détaille Nathalie Barberis. Les baby-sitters choisissent librement leur tarif en respectant le minimum légal du pays. La start-up ajoute ensuite deux euros de l'heure permettant la vérification des profils, mais aussi la sécurisation de la plateforme.
De nombreux projets pour les années à venir
Aujourd’hui Marypop compte près d’une centaine de parents inscrits.
L'entrepreneure accompagnée par la société générale souhaite cette année postuler pour la bourse French Tech. Elle a également la volonté de réaliser une levée de fonds d’un million d’euros d’ici à 2021 pour développer le service à l’international notamment en Italie et en Angleterre. Actuellement incubée dans l'espace collaboratif pour les start-up, CPME for h'all à Lyon, la jeune pousse souhaite aussi embaucher à terme des personnes chargées de la partie digitale et partenariale.