Patrick Berruet est le directeur de projets d’Icare Développement.
P.-M. V.
Concepteur et réalisateur de bâtiments écoperformants, Icare Développement est en train de prendre sa vitesse de croisière.
Opérationnelle depuis 2014, l’entreprise créée par six chefs d’entreprises drômois du BTP vient d’atteindre la barre symbolique des dix chantiers réalisés et terminés. Affichant, en 2017, un chiffre d’affaires de 684.000 euros, elle prévoit cette année d’atteindre 1,8 million (avec 3 collaborateurs). Sa toute première réalisation avait été celle d’un bâtiment octogonal écoperformant de 510 m² sur l’Ecoparc de Rovaltain à Châteauneuf-sur-Isère. « Octogone » abrite aujourd’hui son siège ainsi que six locataires : Echy, Beasyness, Operaction, Federaly, France Lot et l’Epora, soit au total une trentaine de personnes.
Beaucoup de projets dans le public
Désormais, Icare Développement travaille essentiellement pour le secteur public dans le cadre du marché public global de performances. A l’issue des appels à projets, elle est le mandataire d’un groupement de conception-réalisation-maintenance. Tel a été le cas de son tout dernier chantier à Chabeuil, inauguré fin juin, qui a permis l’extension de 1.000 m² d’un groupe scolaire avec isolation thermique et toiture photovoltaïque : un chantier de 2,1 millions d’euros HT.
Ce sera aussi le cas des trois projets importants qu’elle vient d’engager. Le premier, qui a démarré en mai dernier, concerne la rénovation d’un corps de ferme pour y créer huit logements destinés aux agents du Pays de Gex (Ain). Sa livraison est prévue pour avril 2019 au terme d’un marché d’1,5 million d’euros. Le deuxième, engagé en juin, va permettre au Parc naturel régional des Baronnies Provençales de se doter d’un nouveau siège à Sahune avec 800 m² de bureaux pour un coût d’1,45 million d’euros. Livraison prévue en mai 2019. Enfin, le dernier, dont les travaux commencent en ce mois de septembre, est destiné à étendre et rénover le groupe scolaire de Saint-Hilaire-du-Rosier (Isère) avec une livraison prévue pour la rentrée de septembre 2019 et une facture de 3,25 millions d’euros.
Cet article a été publié dans le numéro 2341 de Bref Eco.