Au vu des fonds obtenus pour assumer la trésorerie indispensable au financement de la période d'observation, le tribunal de commerce de Lyon a accepté de prolonger, hier, de six mois, la période d'observation du groupe chimique Kem One (Lyon) en redressement judiciaire depuis le 27 mars. Un sursis qui permet de rechercher des solutions industrielles durables. La date limite de dépôt des offres de reprise a été fixée au 14 juin 2013.
1 300 emplois menacés
Kem One est issu de la cession des activités vinyliques d'Arkema à l'américain Gary Klesch. Ces difficultés menacent directement 1 300 emplois directs, soit la moitié des effectifs du groupe, dont une bonne part sur les sites de Saint-Fons, Balan, sans oublier le siège social à Lyon.
Arnaud Montebourg, qui avait reçu les salariés à Marseille le 2 avril, a chargé le Conseil général de l’Economie de l’Industrie, de l’Energie et des Technologies (CGEIET) de mener une mission d'analyse des enjeux industriels et sociaux de la filière éthylène française.
Au cœur de la filière éthylène française, Kem One est à la fois client et fournisseur d’un ensemble large d’intervenants. Le premier élément de la mission est d’établir l’impact des difficultés actuelles de Kem One sur les autres acteurs de la filière.
Cette mission doit aussi permettre d’identifier les déterminants de la compétitivité de la filière éthylène afin de dégager des solutions préservant au mieux l’activité et l’emploi de cette filière.
A propos de Kem One