Les ventes frénétiques qu’avait connues pendant les confinements le spécialiste lyonnais du matériel informatique et high-tech LDLC avaient amorcé une décrue fin 2021. Six mois plus tard, la décrue est confirmée. Elle est même devenue un vrai reflux.

« Après deux années particulièrement dynamiques dues à la période Covid, le Groupe LDLC retrouve (…) une activité normalisée », indique pudiquement Olivier de la Clergerie, directeur général du groupe pour annoncer le repli des ventes enregistré sur le premier semestre de l’exercice, en l’occurrence d’avril à septembre. Et d’évoquer « un moindre renouvellement compte tenu d’un taux d’équipements neufs déjà important (…), une pression supplémentaire sur les ventes liée à la fois à la hausse des prix de l’énergie et à l’appréciation du dollar par rapport à l’euro ».

Ces paramètres ont donc eu un effet majeur débouchant sur un recul de l’activité de 23,9 % (- 29,6 % pour les ventes grand public et – 11,4 % pour le marché des professionnels). Sur le premier semestre, le chiffre d’affaires est de 253,9 millions d’euros contre 335,5 millions l’année précédente, 314,6 millions d’euros il y a deux ans et 222 millions il y a trois ans. Le coup est rude d’autant qu’il y a trois ans, LDLC n’avait pas encore absorbé son concurrent Top Achat.

Le deuxième semestre toujours plus dynamique

« Malgré ces aléas conjoncturels, nous attendons une activité plus soutenue sur le deuxième semestre », poursuit le directeur général qui fait référence à la période de Noël et l’arrivée de nouvelles gammes majeures.

En attendant, le groupe LDLC indique travailler au renforcement de sa notoriété auprès d’un plus large public (campagne TV nationale), à l’élargissement du maillage territorial de ses boutiques (10 nouvelles boutiques au premier semestre pour un total de 70) et au renforcement de ses capacités logistiques avec la mise en route de son nouveau centre logistique de Saint-Quentin-Fallavier (Isère).