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Saisi par la CGT, le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand suspend l’arrêté préfectoral autorisant l’ouverture des commerces du Puy-de-Dôme durant les quatre dimanches des soldes d’hiver.
Le 20 janvier, la CCI Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole saluait l’arrêté pris le même jour par le Préfet pour autoriser l’ouverture dominicale des commerces pendant les soldes d’hiver : « Cette mesure permet d’étaler sur 7 jours au lieu de 6 la fréquentation liée aux soldes, ce qui présente un bénéfice sanitaire évident ». Ajoutant : « Il y va de l’effort de tous pour contribuer à la survie de nos commerces de proximité et à la préservation de l’équilibre économique. » Cet arrêté préfectoral fait référence à une « consultation réglementaire » avec les représentants du secteur et les élus locaux conduite en décembre : la préfecture avait reçu 35 avis favorables et 4 avis défavorables.
Sauver un maximum d'emplois et un maximum d'entreprises
Immédiatement saisi par la CGT mettant en avant les risques pour la santé des salariés du commerce et leur droit au repos dominical, le Tribunal administratif a, samedi dernier, suspendu cet arrêté préfectoral.
Selon Jean-Marc Boyer, sénateur du Puy-de-Dôme, ce département est le seul dans lequel la CGT a attaqué une décision préfectorale relative aux ouvertures dominicales. Depuis lundi, associations de commerçants et syndicats patronaux sont mobilisés à l’initiative de CCI. « Nous devons faire en sorte de rebondir ! Nous serrer les coudes en redoublant d’efforts pour favoriser le rebond et le business local ! », lance son président, Claude Barbin, qui annonce la constitution d’un groupe de travail pour construire « une stratégie bien évidemment coordonnée avec tous les acteurs du commerce du Puy-de-Dôme, commerçants et salariés, pour contribuer à sauver le maximum d’entreprises et le maximum d’emplois ».
Le Tribunal administratif pourrait, en fonction de l'évolution de la situation sanitaire, se pencher à nouveau, début février, sur cette question de l’ouverture dominicale des commerces.