Cyprien Alcouffe, éleveur de blondes d'Aquitaine et Malika, égérie du Sommet 2019.
Le Sommet de l’élevage programmé du 2 au 4 octobre à Cournon bat de nouveaux records d’exposants et espère accueillir plus de 95.000 visiteurs. Une 28e édition qui met le cap sur l’Afrique de l’Ouest, terre d’export potentielle.
Avec 65 millions de retombées économiques directes et 17 millions de retombées indirectes, qui profitent majoritairement au tissu économique local, le Sommet de l’élevage s’impose comme l’événement phare de la métropole clermontoise. C’est aussi le premier salon européen pour les races à viande. « Malgré une conjoncture très difficile due à la sécheresse et aux accords du Mercosur, ce Sommet sera le salon d’un nouveau record en termes d’exposants avec 1.560 exposants contre 1.510 en 2018, dont 400 sociétés étrangères représentant 40 pays européens », précise Fabrice Berthon, commissaire général.
Cette marge de progression repose sur les nouvelles problématiques traitées par le Sommet en phase avec les évolutions de la société : le bien-être animal, le bio, les énergies renouvelables ou encore le digital. Fabrice Berthon se félicite que le Sommet affiche désormais complet.
Le Sommet, qui se déroule à la Grande Halle d'Auvergne (géré par GL events), espère voir la construction de la deuxième halle d’ici 2021. Cet équipement de 10.000 m2 permettrait à l'événement de s’étendre encore et « peut-être de passer à quatre jours » ajoute Jacques Chazalet, président du Sommet.
L’Afrique de l’Ouest, un marché prometteur
Pour la première fois, le Sommet ne mettra pas un pays mais plusieurs pays à l’honneur, avec l'Afrique de l’Ouest. Les organisateurs souhaitent faire les yeux doux à cette zone qui représente 80 millions de bovins et 500 millions d’habitants. « L’Afrique de l’Ouest va connaître un doublement de sa population d’ici 2050. Parallèlement, sa consommation de viande va être multipliée par trois », souligne le commissaire général. Une aubaine que la filière bovine souhaite saisir. « Entre le changement climatique, les problèmes de terrorisme, les capacités de production qui ne pourront pas suivre, l’Afrique de l’Ouest et plus particulièrement le Sahel vont connaître des problématiques de développement auxquelles on peut répondre », martèle Fabrice Berthon.
La filière bovine pourrait fournir une aide en matière de transport, d’élevage, d’abattage et de transformation. Le Sommet va permettre de nouer des relations commerciales. L’Auvergne espère exporter de la viande dans cette zone géographique du globe. Pour ce faire, elle est aidée par Business France.