Travaux dans le tunnel du Chambon.
Avec un volume prévisionnel d’investissements établi à 328 millions d’euros pour un budget de fonctionnement de 1.185 milliard d’euros, le département de l’Isère veut toujours peser sur la dynamique des entreprises.
La stratégie mise en place dès 2016 par le nouvel exécutif de l’Isère ne varie pas. Le président Jean-Pierre Barbier maintient le cap : « La ligne d’action des budgets de la majorité, c’est l’investissement. C’est uniquement de cette manière que nous pourrons relancer l’économie du département et restaurer son dynamisme ».
Le plan de relance initié au printemps 2016 se poursuit. 30.4 millions d’euros sont budgétés pour soutenir et susciter en particulier les investissements d’équipements des collectivités locales. Les entreprises du bâtiment auront encore ici des opportunités de marchés et pourront aussi compter sur plusieurs engagements ciblés.
La priorité du très haut débit
Dossier qualifié de « majeur », l’équipement du département en très haut débit va bénéficier en 2017 d’une enveloppe de 32 millions d’euros. Autre secteur soutenu : l’accueil pour personnes âgées avec un plan senior de 10 millions d’euros « pour accélérer la rénovation et la modernisation » des établissements. Sur la culture également plusieurs dossiers sont dans les cartons avec la restauration du patrimoine protégé ou la construction des archives départementales.
Améliorer les process
Amputé de la compétence économique par la loi NOTRe, le département poursuit néanmoins ses efforts pour soutenir l’activité économique et se dote d'une nouvelle organisation. En interne tout d’abord, une cellule a été créée pour améliorer les process des agents territoriaux et des services.
En externe, le département a décidé d’établir, avec les structures financées, des contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens (CPOM). Jean-Pierre Barbier se veut rassurant vis-à-vis de ses partenaires même si ces CPOM ont d’abord une fonction de contrôle. C’est la nouvelle direction de la performance et de la modernisation qui aura à populariser la « logique de projet et de résultat » défendue par l’exécutif de l’Isère.