Jean-Luc Mussot le président d'Ad-Venta.
Patrick Vercesi
Croissance, lancement de nouveaux produits, arrivée de Faurecia à son capital, création de filiales et enfin construction d'un nouveau bâtiment… L'actualité ne manque pas chez Ad-Venta qui est en train de monter en puissance.
A ses cinq gammes de détendeurs, tête de bouteille et cartouche amovible de stockage, le spécialiste drômois de l'alimentation de l'hydrogène à la pile vient d'ajouter trois nouvelles faisant fonction de têtes de bouteille pour des applications de petites tailles, de soupapes de sécurité et de raccords hydrogène haute pression pour l'automobile.
Fort de ce large éventail et de son savoir-faire désormais connu et reconnu, il espère atteindre cette année la barre du million d'euros de chiffre d'affaires (350.000 euros en 2016) dont 50 % réalisés en prestations de services et contrats d'ingénierie et 50 % par la vente de ses produits.
Dans le même temps, il va mettre en place une nouvelle stratégie conduisant à faire d'Ad-Venta la société mère dédiée à la R&D et à la conception des produits jusqu'au prototypage et à l'homologation et à créer des filiales en charge de l'industrialisation et de la commercialisation des produits adaptés à des marchés spécifiques.
Entrée de Faurecia au capital
Cette stratégie va trouver sa première illustration avec la création, début mai, d'Ad-Venta Automotive. Elle fait aussi suite à l'entrée au capital d'Ad-Venta de Faurecia à hauteur de 6,23 %. L'équipementier entend en effet s'orienter vers des solutions de stockage hydrogène pour l'automobile. Il pourrait aussi monter au capital de la nouvelle filiale.
Solutions pour l'aéronautique et les drones
Une seconde devrait être créée dans les prochains mois pour fournir des solutions aux secteurs de l'aéronautique et des drones. Pour accompagner sa croissance, avec un objectif de chiffre d'affaires consolidé de 3,5 millions d'euros et vingt salariés en 2020, Ad-Venta va investir 500.000 euros à la fin de cette année dans la construction d'un nouveau bâtiment de 500 m² (extensible) à Châteauneuf-sur-Isère, non loin de ses locaux actuels de Bourg-de-Péage.