Dans le cadre de « l’Appel des 30 ! » et du projet de transformation engagé sur le territoire de la « Vallée de la chimie », une nouvelle filière, « le paysage productif », se construit. Elle est soutenue par la Métropole de Lyon et bénéficie d'un investissement de 5 millions d'euros.
La Métropole de Lyon souhaite ainsi accompagner des activités innovantes répondant à un double enjeu : économique pour valoriser les terrains de la Vallée de la Chimie contraints par le Plan de prévention des risques technologiques (PPRT), et environnemental pour répondre à la problématique de raréfaction des terres fertiles et de régénération des sols industriels.
Création d'une quinzaine d'emplois
À ce jour, huit démonstrateurs sont en cours, notamment dans la production de biomasse et la fertilisation des sols, sur une surface totale de 21 hectares. Bénéficiant d’un investissement de 5 millions d’euros, cette filière naissante permettra la création d’une quinzaine de premiers emplois d’ici 2020.
« Les espaces paysagers de la Vallée sont des leviers écologiques et économiques que nous souhaitons mettre au service du renouveau du territoire », souligne Bruno Charles, vice-président de la Métropole de Lyon, délégué au développement durable, à la biodiversité, à la trame Verte et à la politique agricole.
Les huit projets sont...
Les premiers projets retenus sont « Terres fertiles 2.0 » à Saint-Fons (groupement de six entreprises du paysage de l’agglomération lyonnaise - première plateforme de valorisation et de fertilisation des terres excavées de la Métropole de Lyon) ; pépinière Soupe (programme démonstrateur et plateforme d’expérimentation de biotechnologies) ; Valorhiz et le projet de R & D Rebu (site pilote de démonstration d’une conception de biotechnosols adaptés au contexte urbain).
Il s'agit aussi de Valter Biomasse (Société forestière de la CDC, Suez Remédiation, Valterra, Pépinières Naudet - projet expérimental de déploiement de taillis à courte rotation sur zones délaissées) ; Absra et Racine (plateforme mutualisée pour mobiliser, transformer et livrer de la biomasse pour les besoins énergétiques de l’agglomération lyonnaise) ; Ain Environnement (développement d’une nouvelle plateforme de stockage et de préparation de biomasse afin d’alimenter les chaufferies bois de la Métropole) et enfin, Feyzin - Serpol (traitement des terres polluées par un procédé de phytoremédiation).