Les deux premiers projets auralpins se situent à à Nassigny dans l’Allier et à Combronde dans le Puy-de-Dôme.
Engie Bioz
Engie BiOZ va réaliser ses deux premiers projets de méthanisation territoriale en Auvergne.
Après avoir acquis la branche méthanisation du spécialiste montpelliérain en énergies renouvelables Vol-V en mai 2019 et créé l’entité Engie BiOZ en 2020, le groupe Engie va concrétiser ses deux premiers projets de méthanisation territoriale en Auvergne : à Nassigny dans l’Allier et à Combronde dans le Puy-de-Dôme.
A Nassigny, l'opération porte sur la création d’une unité de méthanisation qui verra le jour sur le lieu-dit Les Contamines. Un peu moins de 1.000 m² de bâtiments devraient être construits pour accueillir cette future centrale qui permettra de valoriser environ 18.000 tonnes de matières organiques par an comprenant des matières agricoles (notamment du fumier provenant d’élevages locaux), des coproduits de l’industrie agroalimentaire et des matières issues des collectivités (graisses de restauration collective, déchets verts, …). La production de la nouvelle unité sera de 2,2 millions de m3 de biométhane qui seront injectés directement dans le réseau GRDF. Elle couvrira la consommation moyenne en gaz de 1.160 foyers. Le projet permettra en outre d’éviter l’émission de 4.000 tonnes de CO2 par an. L’investissement devrait avoisiner les 7,3 millions d'euros. L’objectif est de démarrer l’exploitation début 2023.
Première injection sur le réseau mi-2022
Le second programme est plus avancé que le précédent. Il verra le jour au sein de la zone d’activités du Parc de L’Aize. La future unité de méthanisation produira la même quantité de méthane qu’à Nassigny pour un coût quasi similaire. Elle devrait entrer en service mi 2022. La société de conseil et d’ingénierie Solaterra, installée à Aubière, assure une mission de co-développement sur ces deux opérations.
5 térawatts-heure par an à l’horizon 2030
Précisons que ces deux projets étaient déjà dans les cartons de Vol-V Biomasse lors de sa reprise. Engie BiOZ, dont le rôle est de développer, financer et exploiter des sites de production de biogaz, gère actuellement quinze centrales en France. Elle s’inscrit dans le cadre d’une démarche territoriale afin de substituer le gaz naturel fossile importé par du gaz produit localement. La filiale d’Engie s’est fixée comme objectif de produire, d’ici 2030, 5 térawatts-heure par an. Ses deux agences principales sont installées à Rennes et Rouen. Engie BiOZ est également implantée à Lyon, Bordeaux, Nancy et Paris.