Florence Roux
Le premier ministre Jean Castex et Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne Rhône-Alpes, ont signé samedi 16 janvier un accord d’engagement de 2,1 milliards d'euros en faveur de la relance, pour accompagner les projets de territoire de 2021-2022.
À cet engagement à 50/50, s’ajoute un volet ferroviaire de 800 millions d'euros, quelque 128 millions d’euros en faveur de la formation des jeunes (pour notamment créer 10 000 parcours de formation sur des métiers en tension) et une enveloppe de 123 millions pour généraliser la fibre en Auvergne.
« Plus de trois milliards seront injectés dans l’économie et les territoires sur trois ans », a résumé Laurent Wauquiez, tandis que Jean Castex rappelait que ce troisième accord régional – après ceux de Paca et de l’Occitanie - s’appuyait sur les dispositifs des Contrats de Plan Etat-Région (CPER) pour « territorialiser l’attribution de 16 milliards d’euros des crédits du plan de relance ».
Le président de la Région s’est notamment félicité de l’important investissement dans le ferroviaire qui va permettre de développer des « petites » lignes, de relancer le train sur la rive droite du Rhône, en Ardèche, des projets de RER lyonnais ou grenoblois, de densifier le fret ou de programmer un projet ferroviaire « d’ampleur » qui doit, selon lui, « compenser l’abandon de l’A45 et mieux relier Lyon et Saint-Étienne ».
Soutiens à l'industrie
Soucieux de parler de reconquête « dans la première région industrielle de France », Jean Castex a rappelé que l’État, qui consacre 35 milliards d’euros à l’industrie dans le cadre du plan de relance, se trouve « débordé par le succès des appels à projets dédiés aux entreprises industrielles », qui ont permis l'engagement de 3,7 milliards d’euros dans 800 projets en 2020, dont 130 entreprises d’Auvergne Rhône-Alpes qui ont déjà bénéficié de 130 millions euros d’aides pour réaliser 440 millions d'euros d’investissements.
Par ailleurs, le premier ministre a également annoncé, pour renflouer les trésoreries des entreprises, le lancement prochain « d'un dispositif de prêts participatifs soutenus par l'État » pour apporter aux PME et ETI « entre 15 et 20 milliards d’euros de fonds propres additionnels ».