L’UIMM de la Loire et celle de Drôme-Ardèche ont créé un pôle de formation commun regroupant les établissements existants de Saint-Etienne, de Mably et le nouveau CFA construit à Valence.

Ce nouveau pôle de formation commun est piloté par Sébastien Brun, directeur du CFAI et de l’AFPI Loire, et présidé par André Bonnavion, le dirigeant de Bonnavion Secure System (Firminy/Loire). Il intègre le nouveau Centre de formation des apprentis de l’Industrie qui a ouvert ses portes en octobre à Valence, après un an de travaux.

« Couvrant une superficie de 4.500 m², ce nouveau site est dimensionné pour accueillir à terme 300 personnes par an en apprentissage ou formation continue en usinage, chaudronnerie, maintenance électrotechnique et en conduite de ligne de production, grâce à des gros équipements robotisés », explique André Bonnavion.

10 millions d'euros d'investissement

L’investissement s’est élevé à 10 millions d’euros, dont les deux tiers pour le terrain et le bâtiment, le reste pour les équipements. Il a bénéficié d’une aide de 2,5 millions d’euros de la Région. L’UIMM nationale a apporté 4,5 millions d’euros et les deux UIMM territoriales 1,5 million d’euros chacune. Les services administratifs de l’UIMM Drôme Ardèche emménageront au cours des prochaines semaines dans cette Maison de l’industrie, construite sur le plateau de Lautagne.

« Cette coopération entre nos deux territoires va dans le sens de l’histoire. Et nous jouons la complémentarité entre les sites de formation de Saint-Etienne, Mably et Valence. Ce dernier disposera d’un équipement de découpe laser pour la chaudronnerie, alors que celui du Roannais est équipé pour la découpe plasma et jet d’eau », poursuit André Bonnavion. Dans l’établissement de la Drôme, une soixantaine d’apprentis ont effectué leur première rentrée le 19 octobre. Outre l’aide gouvernementale aux entreprises de 5.000 ou 8.000 euros par apprenti, le directeur du Pôle formation Loire-Drôme-Ardèche de l’UIMM compte sur « la mesure dérogatoire qui donne aux jeunes entrant en formation jusqu’à février prochain pour signer un contrat d’apprentissage. »

Cet article a été publié dans le numéro 2428 de Bref Eco.