C'est devant un parterre réunissant des personnalités du monde économique, politique et académique que l'Université de Lyon a choisi de présenter les premières esquisses de son projet Idex. Lancé dans le cadre du Programme Investissements d'Avenir, cet appel à projets vise à "faire émerger des universités françaises de rang mondial", comme l'a rappelé le préfet de Région, Michel Delpuech.
A la clé pour les établissement retenus : un financement annuel de l'ordre de 25 à 30 millions d'euros , "soit 50 % de plus que ce que les équipes de recherche remportent chaque année sur les appels à projets nationaux et européens", illustre Jean-François Pinton, chef de projet de la candidature lyonnaise Idex et président de l'ENS de Lyon.
Pour son projet qu'elle remettra fin 2015 et qui sera examiné début 2016, l'Université de Lyon a choisi de miser sur trois axes forts de recherche, en lien direct avec le territoire : biosanté et société, sciences et ingénierie pour une société durable et humanités et urbanité. "L'une des spécificités de la candidature lyonnaise, c'est de rassembler l'ensemble de la recherche", affirme Jean-François Pinton qui est revenu sur l'échec de la candidature lyonnaise en 2012, lors de la précédente vague de labellisation qui avait retenu huit campus : "la dernière fois, le jury a hésité sur la capacité des acteurs lyonnais à travailler ensemble. Aujourd'hui, cette capacité est avérée".
Pour Gérard Collomb, président de la Métropole de Lyon, "la mobilisation de l'ensemble des acteurs économiques, académiques et institutionnels doit être totale autour du projet Idex". "Il faut une université rassemblée et forte" a martelé l'élu, rejoint dans ses propos par le président de l'Université de Lyon, Khaled Bouabdallah qui parle d'"une candidature collective".
Rappelons que l'Université Grenoble Alpes fait partie des trois projets présélectionnés dans la première vague de ces Idex 2.
C.D.
Photo : ©Jacques Léone.