Côme Turrillot et Arnaud Dugelet se sont associés en octobre 2020 pour reprendre Ma Petite Maison.
Amis de lycée, Arnaud Dugelet et Côme Turrillot se sont retrouvés en tant que collègues dans une entreprise industrielle du bassin chambérien. Accompagnés par le Réseau Entreprendre® Savoie dont ils ont été lauréats, les deux ingénieurs se sont associés en octobre 2020 pour reprendre Ma Petite Maison.
Fondée en 2014 par un architecte-designer à l’origine des premières « Tiny Houses » de France, la société était à l’époque installée à Annemasse (Haute-Savoie). Désormais à proximité du lac du Bourget à Tresserve, elle accompagne ses clients - essentiellement des particuliers - à chaque étape de leur projet : ébauche, conception, urbanisme, financement, installation… « Le réseau de partenaires (fabricants, financeurs, accessoiristes…) avec lequel nous travaillons nous permet de proposer la solution la plus pertinente au regard du projet, tout en assurant des délais de réalisation rapide et un rapport qualité/prix optimal », souligne Arnaud Dugelet, son président.
Un marché en plein essor
Proposée dans une fourchette de prix qui oscille entre 40.000 et 150.000 euros, la « Tiny House » est montée sur roues ou fixe. Elle concentre tout le confort d’une maison moderne en matière d’agencement, de confort et d’équipements, sur une surface inférieure à 30 m². Très en vogue aux États-Unis, le concept se développe sur le marché français pour répondre à différents publics : étudiants, personnes handicapées, jeunes couples souhaitant accéder à la propriété, logement temporaire, cabane de jardin, etc. « Le micrologement répond au besoin de se loger dignement tout en prenant en compte l’impact environnemental. Il repense nos façons de vivre, de consommer et d’habiter », poursuit Arnaud Dugelet.
Ma Petite Maison emploie actuellement quatre salariés et vise pour 2025 une équipe de 25 personnes. À cette échéance, ses ventes devraient atteindre les 15 millions d’euros (1 million cette année), réalisées en France et en Europe. Les deux associés, qui détiennent à parts égales le capital de la société, sont actuellement en quête d’un espace où ils pourront installer leur showroom. Ils prévoient aussi dans les mois à venir une recherche d’investisseurs.
Cet article a été publié dans le numéro 2469 de Bref Eco.