Durant le confinement, Lucas Pinoncely a relevé « une nette augmentation de la demande ».
Doubler le réseau d'agences dans les cinq ans. Tel est l'objectif du patron de Vie & Véranda qui a passé quatre ans à réunir les éléments propices à concrétiser son projet.
Il y a quatre ans, Lucas Pinoncely annonçait son ambition à Bref Eco : passer de trente à 45 magasins et de 30 à 50 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020. Mais en 2020, Vie & Véranda affiche toujours trente magasins et des ventes à 30 millions d’euros. Le chef d’entreprise, qui a repris l’affaire de son père et de son oncle il y a dix ans (eux-mêmes l’avaient rachetée il y a 25 ans), s’explique : « Nous nous sommes rendu compte que pour viser un développement de notre affaire, il fallait retravailler notre offre. » Dorénavant, le panier moyen est de 30.000 euros TTC contre 50.000 auparavant.
5 millions d'euros investis en trois ans
« Il fallait également bien préparer l’outil pédagogique pour les franchisés. » Celui-ci a nécessité 1,5 million d'euros d’investissement. Aujourd’hui, le réseau intègre un franchisé « pilote » en Ile-de-France qui permet de fournir des formations commerciales, marketing et techniques aux nouveaux venus. Des investissements, Lucas Pinoncely en a concédé beaucoup d’autres puisqu’il a aussi injecté 3,5 millions d'euros ces trois dernières années, dans son ERP, dans la conception d’une nouvelle gamme et dans son outil industriel (agrandissement des bâtiments, achat de nouvelles commandes numériques). La production des vérandas est toujours faite sur son site de Feyzin. Elles sont ensuite expédiées dans les agences qui les montent chez les clients.
Cinq ouvertures par an
Avec cette nouvelle donne, Lucas Pinoncely relance son ambition de développer la franchise à raison de cinq agences par an afin de doubler la taille du réseau en 2025. Toulouse et Epernay ont déjà ouvert en 2019. Metz a ouvert en février dernier. En juillet ce sera Caen, puis Annemasse en septembre. D’autres signatures sont attendues pour fin 2020. « Nous avons eu beaucoup de contacts de candidats à la franchise durant le confinement », explique le chef d’entreprise qui a, dans le même temps, noté « une nette augmentation des demandes des clients sur le site Web pendant cette période ». Reste à transformer ces demandes en ventes dans les agences qui ont rouvert le 11 mai. Production et installations avaient repris, quant à elles, le 14 avril.
Cet article a été publié dans le numéro 2412 de Bref Eco.