À Chatel-Guyon, l’Office Public de l’Habitat et de l’Immobilier Social du Puy-de-Dôme (Ophis) livrera, dans quelques semaines, un chantier de réfection emblématique. En effet, une nouvelle vie va commencer pour la fameuse Villa Saint-Joseph.

Après avoir été tour à tour une école primaire catholique, un centre de repos pour « dames seules » et un internat pour l’École Nationale de Police, la Villa Saint-Joseph, bâtiment emblématique de la commune de Chatel-Guyon, fermé depuis 2011, sera transformé, d’ici fin 2022, en logements sociaux.

L’acquisition par l’Ophis, auprès de l’Établissement Public Foncier, de cette propriété de 1.000 m² de plancher (sur un terrain de 1.800 m²) composée de quatre bâtiments et dotée de jardins, « présentait une opportunité de répondre en cœur de ville à un besoin en logements sociaux sur la commune ». Quinze appartements seront livrés dans le courant du dernier trimestre 2022, accompagnés de deux garages et treize places de parking. « La plupart des logements disposeront d’un balcon ou, pour les quatre logements ouverts sur le rez-de-chaussée, d’un jardin avec abri », précise-t-on à l’Ophis.

766 heures de chantier d’insertion

Outre une très belle exposition, la plupart des logements bénéficieront d’un local à vélos et d’un jardin arboré autour duquel s’organisent les cheminements, complétant les équipements collectifs de la résidence. Ce projet d’acquisition-amélioration, situé dans le périmètre d’un site patrimonial remarquable, a bénéficié des prescriptions de l’architecte des Bâtiments de France. Les matériaux et les finitions retenus respectent et participent à la mise en valeur de ce bâti dans son contexte urbain historique.

766 heures d’insertion auront été réalisées au cours de ce chantier. « Pour favoriser l’emploi, l’Ophis inclut dans ses marchés publics une clause stipulant qu’une partie des travaux doit être destinée aux personnes en difficulté d’insertion professionnelle. Pour cela, une collaboration étroite est mise en place avec le PLIE et Pôle emploi », précise l’organisme public du Département.

Cet article a été publié dans le numéro 2506 de Bref Eco.