A terme, la Tour To Lyon s'élèvera sur 43 étages. A ce jour, presque 30 niveaux ont été construits.
Atelier de Dominique Perrault / Vinci Immobilier
Un IGH (Immeuble de Grande Hauteur) de bureaux et de services, un hôtel 4 étoiles, des commerces et un parking souterrain sont en construction à la Part-Dieu. Les entreprises prendront possession des lieux à partir de 2024.
To Lyon est sans doute la dernière tour de la skyline lyonnaise avant longtemps. Imaginé entre 2011 et 2018, le site (qui comprenait à l’origine deux IGH) construit par Vinci déploie 80 000 m2 d’équipements, « sans modifications demandées de la part du nouvel exécutif (écologiste, N.D.L.R.) de la Métropole de Lyon puisque les permis de construire avaient été déposés avant les dernières élections », assure Stéphane Reymond, directeur général adjoint immobilier, résidentiel et des régions de Vinci Immobilier. Au contraire, selon le promoteur-constructeur, l’ensemble « se veut une pièce maîtresse et un signe fort du pôle d’échange multimodal, aux côtés des réaménagements importants engagés par les collectivités au sein et autour de la gare de la Part-Dieu », ajoute-t-il.
13 000 m2 de coworking
La tour de bureaux de 43 niveaux déployant 66 000 m2 sera occupée par Apicil (20 000 m2), EDF (15 000 m2) et Spaces (13 000 m2), l’entité de coworking de Regus, pour la partie tertiaire ainsi que des commerces en pied. « Nos 1600 collaborateurs lyonnais répartis aujourd’hui entre Lyon, Vaise et Caluire s’installeront dans To Lyon à partir de 2024. Nous disposerons de 1 100 postes de travail, avec moins de surfaces mais davantage de flexibilité. Cet écrin est une promesse de qualité de vie au travail pour nos collaborateurs », assure Frédéric Faye, DRH du groupe Apicil.
Les surfaces de coworking du groupe Regus seraient un des plus grands espaces de ce type en France, selon le promoteur. Il a vocation à servir des travailleurs nomades lyonnais, en transit à la gare Lyon Part-Dieu, mais aussi des entreprises locales pour encore plus de flexibilité.
Techniques particulières
L’hôtel de 168 chambres a exigé, quant à lui, un mode constructif particulier : il s'agit d « un isolement vibratoire pour limiter les nuisances induites par les vibrations du passage des trains », détaille Denis Planus, directeur du projet To Lyon chez Vinci Construction France.
Idem pour l’ensemble en sous-sol qui a adopté la technique de construction de la taupe en commençant par le haut, afin que les dalles de béton maintiennent la solidité des ouvrages alentour, et en creusant le sol au fur et à mesure de la construction des différents niveaux.