Fondée en 2013, l'association INSAangels finance des porteurs de projets. Les membres sont également là pour procurer des conseils aux chefs des entreprises dans lesquelles ils investissent.

L'association INSAangels a été créée par 9 ingénieurs de l'Insa qui sont ou ont été entrepreneurs. Vraiment active depuis 2014, l'association propose aux projets qu'elle soutient de les accompagner jusqu'à la création de l'entreprise et au-delà. Il n'est pas nécessaire d'être passé par l'Insa pour rejoindre l'association.

« Nous avons même un X, un ancien membre de polytechnique », plaisante Loïc Espiet, l'un des membres d'INSAangels. Celui-ci et Michel Philibert, un second membre de l'association étaient présents lors du CES 2017 de Las Vegas pour soutenir Linkoo, l'une des 8 entreprises dans lesquelles INSAangels a effectué une prise de participation significative.

Partage d'expériences

Aujourd'hui, INSaangels est composée de 50 membres actifs et espère tripler ce nombre pendant l'année 2017. Comme il s'agit d'une association loi 1901, les membres ne sont pas rémunérés. « Le seul gain que nous pouvons avoir est un retour sur investissement », explique le président Gilles Assollant. 

Les membres ont également plusieurs intérêts à investir dans ces nouveaux projets comme la réduction de l'ISF ou les réductions fiscales. Mais c'est surtout pour ceux qui n'ont plus d'activité professionnelle l'occasion de rester actifs en partageant leurs expériences entrepreneuriales auprès des porteurs de projets.

Quatre dossiers en cours

Côté fonctionnement, l'association ne dispose pas d'un fonds collectif : chaque membre investit en son propre nom. Pour chaque dossier retenu, c'est environ une dizaine de membres qui va choisir d'investir pour un montant total moyen de 200 000 euros.

Si l'INSAangels est aujourd'hui concentrée en Auvergne-Rhône-Alpes, elle vise une implantation sur l'ensemble du territoire national. L'INSAangels a actuellement quatre dossiers en cours d'instruction, dans des domaines variés comme l'hôtellerie, le médical ou le vélo. « Mais toujours avec une originalité, une vraie innovation », conclut Gilles Assollant.