Carole Autechaud, fondatrice d'Akanema, envisage maintenant d'intégrer de l'IA à ses outils.
La jeune pousse lyonnaise Akanema propose aux entreprises et aux écoles des outils d'identification des soft skills avec pour objectif de mieux gérer le capital humain.
Intégrant une équipe d’ingénieurs informatiques après une formation en école de commerce, Carole Autechaud fait le constat suivant : les soft skills, ces compétences non-techniques liées à la personnalité et au comportement, ne sont pas suffisamment mises en avant dans la sphère professionnelle. Pour elle, la prise en compte de ces compétences est primordiale afin de considérer les personnes à leur juste valeur.
Trois outils en place
« Nous passons 11 % de notre vie au travail. Le reste représente le temps libre durant lequel nous continuons d’apprendre constamment de nouvelles choses, comme la communication, la gestion du stress et des émotions ». De cette considération est née Akanema, une solution qui propose trois outils commercialisés auprès des entreprises et écoles : un serious game regroupant quatre à huit personnes pour identifier et exploiter au mieux les soft skills ; une plateforme de recensement, de suivi et de valorisation des actions du quotidien pour les étudiants ; et une application web pour déterminer les soft skills, dresser un profil et les matcher avec des secteurs d’activité en tension.
Akanema poursuit le développement de son outil. L’objectif est également de créer une intelligence artificielle capable de distinguer les soft skills de façon personnalisée. La jeune pousse vise 250 000 euros de chiffre d'affaires cette année et souhaite passer de six à quinze collaborateurs d’ici 2025.
Cet article a été publié dans le numéro 2535 de Bref Eco.