Pauline Siché, directrice générale et cofondatrice du Bel Air Camp
Libérés par Alstom Transport en septembre 2015, les 20.000 m² de bâtiments industriels de l'avenue Bel-Air à Villeurbanne retrouvent vie peu à peu. Depuis octobre 2016, de nouveaux locataires ont fait leur arrivée au sein du Bel Air Camp.
« Nous ne sommes pas un espace de coworking », précise d'emblée Pauline Siché, directrice générale et cofondatrice du Bel Air Camp. Diplômée de Grenoble Ecole de Management et passée par des directions financières de grands groupes (Pwc, Canal +), Pauline Siché décide, après douze mois de voyage à sac à dos en Amérique latine, de revenir à Lyon pour créer un espace de coworking : « Je cherchais alors 200 m² », se rappelle-t-elle. Finalement, une rencontre avec le promoteur Didier Caudard-Breille (DCB International) vient changer la donne puisqu'il lui propose plutôt… 20.000 m². Banco !
Une offre variée
En juillet 2016, la SAS Bel Air Camp est créée : elle associe Didier Caudard-Breille, Pauline Siché ainsi que deux autres investisseurs. Quelques mois plus tard, les premiers occupants commencent à investir les lieux encore en travaux. Parmi les premiers à s'installer, Evotion et Hease Robotics (lire Bref Eco du 15 février) qui prennent 1.000 m² dans le Bel Air 1, le premier des bâtiments à être aménagé.
Nous mutualisons des moyens que les entreprises ne pourraient pas se permettre
Sur 10.200 m², Bel Air 1 propose des bureaux fermés, des ateliers pour le prototypage et l'assemblage, et des surfaces de stockage. « Tout ça avec des baux flexibles », souligne Pauline Siché qui accueille déjà douze entreprises aux profils variés : cabinet d'avocats, expert-comptable, agence de design, logisticien, mais aussi start-up… Et en attendant la livraison de son nouveau bâtiment, (lire actualité « Un second bâtiment en construction pour le SuperGrid Institute »), l'institut Supergrid va s'y installer sur 1.500 m². Un petit espace (40 m²) accueille également les coworkers. « Nous mutualisons des moyens que les entreprises ne pourraient pas se permettre autrement », indique la directrice du lieu qui est épaulée par deux autres collaboratrices. Des box de 200 m² chacun sont également en cours de commercialisation.
Salles de réunion
Un autre bâtiment, le Bel Air 3, a quant à lui été aménagé en salles de réunion disponibles à la location pour des groupes de 18, 40 ou 200 personnes.
« Ces différents espaces de travail partagé facilitent les rencontres professionnelles et favorisent les échanges et l’entraide », résume la responsable des lieux qui, face à tous ces mètres carrés à remplir, garde le sourire : « Nous fonctionnons par phase, en gardant la méthode agile des start-up. »