Simon Hoayek a créé l’entreprise de sécurité Byblos en 1999.
Sur le festival Lyon City Demain, les agents de sécurité de chez Byblos arboraient un drôle de bracelet...
Baptisé « B-Cos » pour « Byblos connected on-board security », cet objet connecté doit avant toute chose permettre aux agents de sécurité de « mieux communiquer avec le public mais également entre eux », explique Simon Hoayek, fondateur de l’entreprise en 1999.
Doté d’un traducteur de langues étrangères vocal intégré, il permet également d’envoyer au poste de contrôle des images et des vidéos, ou une alerte en cas de danger… Pratique, par exemple, pour retrouver un enfant qui s’est égaré, grâce à la photo qui sera envoyée à tous les agents présents sur le site. Le tout, en laissant les mains libres à l’agent.
Une start-up pour la sécurité
Cette innovation, on la doit à la start-up Roboost lancée par Simon Hoayek et Eric Georges, ancien dg de Survey Copter. Cette filiale de Byblos (2 personnes) travaille sur des solutions technologiques permettant « la détection et la neutralisation » de menaces. Roboost n’en est pas à son coup d’essai puisqu’elle avait déjà lancé un système de détection de drones, aujourd’hui utilisé au Bourget.
« Et nous espérons avoir le marché pour les fêtes du 14 juillet à Paris », avance Simon Hoayek, convaincu que « le numérique et les outils technologiques peuvent permettre à la sécurité de gagner en performance ». Il lance d’ailleurs un appel aux start-up, convaincu que certaines d’entre elles « ont, sans le savoir, des technologies qui pourraient permettre de résoudre des problèmes de risque ».
Des centres de formation à l’international
Byblos, qui a réalisé en 2016 un chiffre d'affaires de 60 millions d'euros avec 1.800 personnes (dont 40 au siège de Lissieu) proposera la solution « B-Cos » à d’autres sociétés, en y associant de la formation, l’autre « axe de progrès de la profession » pour Simon Hoayek qui réfléchit à des projets de développement de centres de formation à l’international : « L’Afrique fait partie de nos cibles », avance le chef d’entreprise qui lance également deux nouvelles activités : l’une dans la protection des personnes, l’autre dans la lutte contre la cybercriminalité.
Cet article a été publié dans le numéro 2292 de Bref Eco.