Lauréate 2017 du réseau Entreprendre, DG Skid a été créée en janvier dernier à Brignais. Elle élabore des solutions clés en main d'optimisation des process, notamment dans le piping.

Ses fondateurs, Stéphane Guillarme et Damien Dumont, affichent chacun une dizaine d’années d’expérience dans le secteur industriel, et se connaissent depuis vingt ans. Fondée sur leurs compétences complémentaires, DG Skid* propose deux pôles de compétences aux industriels de process (chimie, pétrochimie, énergie, pharma etc.) : l’automation (automatismes, systèmes de régulation, contrôles et commandes) et le piping : « On s’intéresse dans ce second métier aux transferts de fluides : toute la partie tuyauterie-chaudronnerie et échanges thermiques dont la construction est sous-traitée à des tuyauteurs, chaudronniers, ensembliers régionaux », synthétise Stéphane Guillarme.

Une approche originale

Ce qui est différenciant chez DG Skid, c’est l’approche process : « Le process doit être remis au centre des projets, c’est ce qui est trop souvent oublié avec l’approche métier. Les grands donneurs d’ordre apprécient cette démarche, comme le prouvent les commandes déjà enregistrées dans le secteur pharma et pétro… », détaille le dirigeant, ajoutant : « A notre connaissance, il n’existe pas de concurrents de notre taille développant cette approche. Les grands cabinets se tournent vers des projets de plusieurs millions d’euros quand nous visons des projets de 15.000 à 250.000 euros. »

Pour les clients finaux, DG Skid permet donc de limiter le nombre des intervenants et élabore des solutions clés en mains. D’ici trois ans, la société, dont l’un des axes de développement concerne les applications hydrogène, gaz naturel et cryogénie, envisage de se tourner aussi vers les marchés du nucléaire. Et d’aller à l’international.

* ^{Le skid est un équipement modulaire embarquant la tuyauterie-chaudronnerie, le contrôle commande et la supervision. Avantage ? Maximiser les travaux en atelier et minimiser ces derniers sur site client.}

Cet article a été publié dans le numéro 2285 de Bref Eco.