Grégoire Henry (à gauche) et Tristan Destremau.
Guillaume Bouvy
En créant Vinovae (contraction de « vin » et « nouveau » en latin) en 2016, Tristan Destremau et Grégoire Henry ont inventé un service qui consiste à reconditionner des bouteilles de vins et spiritueux, pour les proposer en échantillons de 2 cl, appelés Vinottes (marque déposée).
« Vinovae s’adresse à toute la filière du vin, en B to B et B to B to C. 2 cl c’est la dose énervante, qui donne envie d’en avoir plus ! » commente Tristan Destremau, DG de la start-up, Grenoblois au profil commercial et marketing passé chez Seb ou encore Philips.
Créer ces Vinottes nécessite beaucoup de manipulations : transport aller depuis le producteur jusqu’aux locaux de Gorge de Loup à Lyon, reconditionnement, étiquetage, mise en coffret et transport retour. Le tout pour un prix de 1,53 euros HT par échantillon.
D’autres prestations peuvent s’ajouter, comme des coffrets personnalisés ou l’envoi multiple de colis aux clients finaux.
Vinovae a conclu un partenariat avec le site de vente en ligne Cdiscount, qui propose des coffrets de Vinottes accompagnés de bons de réduction pour acheter les versions grand format.
Une rentabilité atteinte en deux ans
La SAS a connu une progression en flèche : avec un chiffre d’affaires établi à 100.000 euros en 2017, la start-up avait tablé sur 300.000 euros pour 2018 mais ce montant a déjà été dépassé. « Notre chiffre d'affaires devrait finalement être de 500.000 euros. Notre société est déjà rentable » se félicite Grégoire Henry, président et cofondateur de Vinovae (anciennement ingénieur chez Engie).
L’entreprise compte huit employés et 200 clients récurrents avec des commandes enregistrées jusqu’en 2020. Elle devrait réaliser une deuxième levée de fonds, pour recruter deux commerciaux courant 2019, tout en développant l’activité à l'étranger.