Le nouveau bureau de la French Tech Saint-Etienne Lyon, avec, au centre, Émilie Legoff et Marc Chassaubéné, réélus coprésidents.
French Tech Saint-Etienne Lyon
À la suite de l’assemblée générale de l'association French Tech Saint-Etienne Lyon, les coprésidents actuels, Émilie Legoff, dirigeante de Troops, et Marc Chassaubéné, vice-président de Saint-Étienne Métropole, ont été réélus par le nouveau conseil d’administration pour un mandat de deux ans.
Un duo qui gagne. Quelques semaines après avoir vu sa labellisation de Capital French Tech renouvelée, l'association French Tech Saint-Etienne Lyon vient d'élire ses nouveaux représentants. Sans surprise, les deux coprésidents sortants, Émilie Legoff et Marc Chassaubéné, candidats à leur succession, ont été réélus par le nouveau conseil d'administration.
Un nouveau conseil d'administration
Vingt postes - dix pour le côté start-up et scale-up et dix autres côté acteurs de l'innovation - étaient à renouveler au sein du conseil d'administration qui respecte, conformément aux statuts de l'association, la parité et la juste représentation en termes de territoires, de typologie d’entreprises et d’acteurs de l’écosystème.
« Notre objectif est de porter encore plus de programmes communs et de continuer à apprendre les uns des autres, indiquent les deux coprésidents. Nous allons poursuivre l’impulsion des deux dernières années ». En effet, depuis deux ans, le nombre d'adhérents de French Tech Saint-Etienne Lyon s'est considérablement accru, atteignant les 400, dont 350 start-up et partenaires comme Michelin, CIC, KPMG, Orange, BNP Paribas, Medef, CCI Lyon Métropole… « Et de plus en plus de PME nous rejoignent pour rentrer dans un écosystème innovant », se réjouit Lucie Texier, déléguée générale de l'association qui emploie huit personnes.
Une feuille de route ambitieuse
La feuille de route des prochaines années devrait s'articuler autour de quatre objectifs majeurs : favoriser la création de toutes les start-up innovantes et accompagner le développement des scale-up du territoire en se positionnant en tant que hub : « La French Tech, ce n'est pas que le numérique, mais toutes les entreprises innovantes », explique Lucie Texier, qui va également travailler avec le bureau et son équipe à « fédérer et animer le réseau de l’innovation entre Lyon et Saint-Etienne, tout en resserrant nos liens avec les autres acteurs économiques, en les rendant plus poreux ». Par ailleurs, une attention particulière sera portée aux start-up deeptech et industrielles, en lien avec Pulsalys, pour que « les projets qui se créent sur le territoire aient tout pour réussir ».
Transition écologique et environnementale du territoire
Enfin, French Tech Saint-Etienne Lyon entend participer à la transition écologique et environnementale du territoire en amenant ses adhérents à intégrer des politiques d’impact (sociétal, social et environnemental) au cœur de leur stratégie. Pour cela, l'association a lancé le programme MERIT pour accompagner les dirigeants d'entreprise à travers des rencontres et formations. Une première promotion « test » de quinze participants a été recrutée, en lien avec H7.
Le budget de l’association reste quant à lui composé à 40 % des cotisations des membres et à 60 % de subventions (ministère de l’Economie et des finances, Métropoles de Lyon et de Saint-Etienne).