Avec la Jeannette, la start-up veut dépoussiérer l'image de la gentiane.
Elodie Biane, Emmanuelle Lescure, Olivier Vallin et Antoine Lavet, quatre amis d’enfance aux racines auvergnates, ont décidé d’insuffler un vent de fraîcheur dans l’univers de l’apéritif en créant une gentiane dénommée La Jeannette, à destination des bars à cocktail.
Les quatre compères sont tous issus d’une école de commerce. Consultants, salariés dans la finance ou l’immobilier, ils rêvaient de lancer une marque. Ils se sont tournés vers Jean-Jacques Vermeersch, l’un des derniers fabricants de gentiane en France, à la tête de la Distillerie Couderc (Aurillac/Cantal) et se sont aussi appuyés sur un expert de l’art du cocktail réputé sur la place parisienne. Inspirés par la mode du Spritz, les associés se sont donné pour objectif de créer une boisson avec de l’amertume. Une gentiane plus contemporaine. « Nous voulons dépoussiérer l’image de cet alcool ancestral en proposant un produit d’une extrême qualité, infusé à 30°, à base de racines de gentianes fraîches et sauvages récoltées à la main au cœur des volcans d’Auvergne. Une recette incorporant des notes d’agrumes, de verveine citronnelle et de pêches de vigne pour rendre la gentiane plus accessible », souligne Antoine Lavet.
Un succès fulgurant sur Ulule
Les créateurs ont investi des fonds propres et lancé une campagne de crowdfunding sur Ulule. Ils ont dépassé leur objectif en moins de 48 heures et ont été référencés par la plateforme dans le top 3 des entreprises les plus prometteuses, sur 5.000 projets. Ils ont signé avec des distributeurs pour être commercialisés dans des bars à cocktail en France et réfléchissent déjà à une distribution chez des cavistes indépendants.
Cet article a été publié dans le numéro 2406 de Bref Eco.